Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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APPLICABLE Aux LOCOMOTIVES.
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DÉTENTE VARIABLE
MM. André Koechlin et Cie qu'elle était prête à commencer les expériences sur la locomotive qui devait être soumise à son appréciation. Cette niachine avait reçu le nom .de ;Véloce. Les constructeurs répondirent le 17 qu'on ne pouvait pas disposer encore du Véloce , parce qu'il était en réparation. Avis de cette réponse fut donné le 20 du même mois à M. le sous-secrétaire d'État des travaux publics. Depuis ce moment la commission attendit l'aver-
tissement des constructeurs que l'appareil était prêt à fonctionner; cet avertissement lui parvint le 18 octobre. Plusieurs circonstances, telles que des travaux urgents, l'absence de plusieurs des ingénieurs soussignés pour cause de service, ont empêché la commission de procéder immédiatement à ses opérations; c'est le 18 novembre seulement qu'elle
a pu se rendre à Mulhouse pour étudier
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ont été pendant longtemps un obstacle à l'achève-
le
Véloce.
Le système de cheminées destiné à empêcher la projection des étincelles n'ayant pas rendu les services qu'on en attendait, MM. André Koechlin et Cie y avaient renoncé; dès lors la commission n'avait plus à s'en occuper, et ses travaux devaient se borner à l'examen du nouveau système de détente, ainsi qu'aux autres perfectionnements introduits dans la construction de la locomotive. Les 25 et 26 novembre ont été consacrés aux expériences dont il sera rendu compte ci-après. Il restait aux constructeurs à donner quelques renseignements nécessaires à la rédaction du présent rapport; les délais que l'on a mis à les fournir
menç, de ce travail.
Nous diviserons le rapport en trois parties : la première contiendra la description de la locomotive; dans la seconde nous rendrons compte des expériences auxquelles on l'a soumise; nous terminerons par la discussion des résultats obtenus et par les conclusions qu'on en doit tirer.
Description de l'appareil. On a joint à ce rapport un dessin servant à l'intelligence de la description; il est calqué sur un dessin fourni par les constructeurs, figurant un premier projet dont les dimensions n'étaient pas exactement celles du Véloce. L'épure d'ensemble de cette machine sur une aussi petite échelle n'est
pas encore faite. (Voyez Pl. ru, fig.i et 2.) Le point de départ de la construction du réloce est la locomotive Sharp Roberts, telle qu'il en existe vingt sur les chemins de fer d'Alsace. Ce système de construction a été décrit en février et mai 1842, par les ingénieurs soussignés formant alors une commission chargée de recevoir trois locomotives construites par MM. André Koe-
chlin et Cie, pour le chemin de fer de Lille à la frontière belge. Quatre années d'expérience sur plusieurs chemins de fer français ont prouvé que ce système offre les plus grands avantages sous le rapport de la simplicité, de la solidité et du peu de réparations à faire aux appareils. Le système Sharp Roberts étant connu au ministère des travaux publics, nous serons dispensés d'entrer ici dans tous les détails de la construction, et il suffira, pour la clarté de la description,