Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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APPLICABLE AUX LOCOMOTIVES.
DÉTENTE ',7.R1ABLE
séquent l'arbre qui détermine la course du tiroir de détente, ainsi qu'on vient de le dire. Dans le Véloce, le support a cinq crans placés de manière à obtenir pour la vapeur j, de d'admission, et par conséquent 7,, détente. Dans le dernier cas, la vapeur agit en plein , c'est-à-dire que le tiroir de détente n'en gène pas l'introduction. On voit que la manoeuvre de l'appareil ne présente aucune difficulté, car le mouvement du tiroir de détente est très-doux. Afin d'entretenir 2-
le frottement des tiroirs dans de bonnes conditions, on a fixé sur le devant des bâtis une petite pornpe au moyen de laquelle on peut fouler de l'huile dans la boîte du tiroir de détente, et graisser ainsi les pièces qui frottent clans les deux boites. Le principe du système de détente dont on vient
de lire l'application est fort simplé, parce qu'il repose sur la variation de course d'un tiroir trèsléger, mû par un organe existant dans la machine. Un simple levier droit sert à transmettre le mou.
vement.
L'application en est assez simple aussi, car
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aussi de la simplicité dans le mécanisme du pre-
mier; il a même l'avantage de n'avoir qu'une seule boîte pur la détente et pour la distribution,
tandis qu'il en existe deux dans le système Gunzen-
bacli. Mais le tiroir Meyer présente une grande surface (om."', IO(?) à la pression de la vapeur arri-
vant de la chaudière pendant que s'opère l'expansion, et nécessite par conséquent une force considérable pour son déplacement. Le tiroir de détente Gunzenbach au contraire a peu de surface (om,o32),
et le tiroir de distribution se meut avec d'autant plus de facilité que l'expansion est plus forte (1).
La communication du mouvement à la variation de détente nous semble aussi plus simple et surtout plus prompte que dans le système Meyer. Mais dans la disposition du Péloce on parvient plus difficilement aux tiroirs lorsqu'ils ont besoin de réparation pendant que la locomotive est en service, tandis que le machiniste arrive facilement à la boîte à vapeur de l'Espérance, dont il peut
à tout moment enlever la plaque de recouvrement (2). D'ailleurs les deux systèmes présentent les avan-
dérable; ces pièces travaillent dans de bonnes conditions pour résister 'a l'usure, à la dislocation, au
tages d'une détente complète, c'est-à-dire que l'on peut pousser à toutes les limites réclamées dans la pratique, et d'un bon fonctionnement de
dérèglement; enfin la transmission du mouvement s'établit avec simplicité. Le mécanisme au moyen duquel on fait varier
Longueur du tiroir de détente Orn,289, largeur 0'440. Surface, déduction faite des deux ouvertures
le nombre de pièces du mécanisme est peu
le point d'attache de la tringle du tiroir
consi-
de dé-
tente est également simple et facile à mouvoir. Si nous comparons entre eux le système de détente variable Meyer et le système Gunzenbach, tels qu'ils sont appliqués , le premier à l'EspéPance , le second au Véloce, nous trouverons
de Orn,110 sur 0'1,040 , Offi.ear-,036.
On a ménagé dans la boite à vapeur du Véloce une ouverture sous la porte de la boite à fumée, qui est recouverte par une simple plaque boulonnée. Mais pour y parvenir aisément, il faut enlever d'abord la traverse de défense.