Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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APPLICABLE AUX LOCOMOTIVES.
DÉTENTE VARIABLE
tant ici i000 kilogrammes pour le poids du mètre cube, ce qui est un peu trop à la température où l'eau était dans le tender. Pour être parfaitement rigoureux, il faut dire encore que ces chiffres comprennent les pertes du tender, car le tender perd toujours un peu; mais ces pertes n'ont pas été grandes dans l'expérience et sont d'une appréciation très-difficile. Quoi qu'il en soit, ces résultats sont fort avantageux et prouvent en faveur de la construction du générateur de la locomotive.
Reprenant les chiffres de la consommation
totale de l'eau et du combustible dans lés conditions moyennes de l'aller et du retour, pous trouvons que pour que le Véloce puisse traîner la forte charge de io3 tonnes avec une vitesse moyenne
d'environ 31 kilomètres à l'heure, sur une distance de i oo kilomètres, sans renouveler son approvisionnement, il suffira que le tender puisse
fournir 3375 kilogrammes d'eau et 322 kilogrammes de coke.
Ces chiffres pourraient guider un constructeur pour la capacité à donner au tender du ré_ loce. Tension
En ce qui concerne la force élastique de la
de la vapeur. vapeur durant les expériences, nous trouvons d'a-
près les fréquentes observations de la .balance que : Pendant la première moitié du trajet de Mule, bouse à Koenigshoffen , la tension dépassait presque constamment 4 atmosphères; Pendant la seconde moitié, c'est-à-dire pendant que le convoi circulait presque toujours sur une pente ou sur une ligne horizontale, cette tension avarié entre 3 t 3 3/4 atmosphères.
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Et que pendant le retour de Koenigshoffen à Mulhouse, c'est-à-dire quand le convoi remontait
la vallée du Rhin , la pression de la vapeur a varié généralement entre 4 1/4 et 4 3/4 atmosphères. Elle a même atteint 5 atmosphères. Il suit de là que la locomotive n'a jamais manqué de vapeur et qu'elle a travaillé dans des conditions bien appropriées aux circonstances.
Occupons-nous maintenant des conditions de détente avec lesquelles le Véloce a marché. Si, dans le premier trajet, nous faisons abstraction des moments d'arrivée où le régulateur était fermé en plein , et des départs où le mécanisme de détente n'agissait pas ; où le tiroir de distribution donnait seul if4 de détente par son avance, nous &Clivons que la . locomotive a passé a-fée-6/8 de défente devant 92-bornes tilôMétriq.; id. ici. avec 5/8 7 i id. ici. avec 3/8 i ici. avec 2/8 ,id. .
Dans le trajet à la remônte vers Mulhouse, si nous défalquons également les moments d'arrivée et de départ, nous trouvons--:
6/8 de détente devant 24 bornes kilométriques; 17 ici. id. 5/8 418
3/8 218
ici.
id. id:
41
io
,
1
ici. ici. ici.
- D suit de là qu'à la descente la vapeur n'a eu
toute son action qu'une seule fois, à la remonte onze fois. Mais dans ce dernier cas, on a fait un effort uniquement pour gagner du temps car le ralentissement du convoi ne rendait pas obligatoire la mise 'en pleine vapeur; il n'y avait pas nécessité d'en agir de la sorte. Pendant les quatre
Action de la détente.