Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)

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APPAREIL POUR FAIRE DESCENDRE

poids d'une quantité égale à celle dont le premier. s élève , et comme la somme des colonnes d'eau abed, est toujours égale à la somme des colonnes d'eau efgh, l'équilibre est toujours parfait quelle que soit la position des pistons. Une maîtresse tige pour une bure de 220 mè-

tres ne pesant au plus que 10,000 kilog., et le poids d'une tige de 600 mètres ne devant pas

339 suspendues les deux crosses F, F, auxquelles sont maîtresses tiges. Diverses considérations ont déterminé l'adoption des dispositions indiquées par LES OUVRIERS DANS LES MINES.

Pl. X; les tiges des pistons sont

lesfig. i et .2, placées au-dessous de ces pistons, elles traversent le soubassement dont la partie inférieure est munie de boîtes à bourrage métallique, elles se relient

excéder 4o,000 kilog., les cylindres A, B, du ba-

airs directement aux'nlai tresses tiges. On voit que par cette nouvelle disposition on

de 4 à 5 atmosphères; leur construction sera donc aussifacile que celle des cylindres des machines à vapeur ordinaires. La machine à vapeur est placée immédiatement au-dessus de l'un des cylindres du balancier

d'agir par compression en soulevant le fardeau, comme cela devait avoir lieu dans le projet primitif: enfin le cylindre à vapeur peut être placé à i mètre au-dessus du balancier hydraulique,au lieu d'être placé à 3rn,5o ou 4 mètres au-dessus de lui, comme cela devait être en conséquence des

lancier hydraulique ne devront avôir que 0,52 de diamètre dans le premier cas, et i mètre de diamètre dans le second cas, pour des pressions

supprime les crosses E,E,F,F, et les tringles verticales G, G : les tiges agissent par traction au lieu

hydraulique sur- lequel elle agit directement;

premières dispositions.

elle ne se compose que d'un cylindre à vapeur avec son piston; la vapeur est admise par des soupapes

mises en mouvement par la partie supérieure de la tige du piston, et réglées par deux cataractes qui permettent de régler les temps d'arrêt à chaque extrémité de la course du piston. sera donc aisé, en donnant des temps d'arrêt de.2, 3 ou 4 secondes , au moyen de cataractes, lorsque les platesLformes sont au même niveau, d'habituer les Ouvriers à l'usage de cet appareil de translation . L'idée première était, comme l'indiquent les fig. i et 2 de la Pi. IX, de placer les tiges despis-

tons du balancier hydraulique au-dessus de ces

pistons de les surmonter de deux traverses ou crosses E, E, supportant des tringles verticales G,G, articulées ,à leur partie inférieure avec deux autres

Le tracé de la Pl. X satisfait clone beaucoup

mieux que le premier aux conditions de solidité et d'économie.

Un frein très-puissant H, H (Pl. X), qui agit sur les tiges et que le machiniste peut serrer au moyen de leviers de renvoi', lui donne le moyen de modérer la marche de l'appareil et même de l'arrêter. Les frottements des pistons sont tels que

le poids' de plusieurs hommes peut être insuffisant pour rompre l'équilibre ; il faudra donc faire tra-

vailler la machine pour faire descendre les premiers ouvriers, mais au fur et à mesure que leur nombre augmentera, leur poids agissant pour tous à la fois d'un même côté de l'appareil, imprimera aux tiges une vitesse croissante et qui exigera que le machiniste fasse travailler la machine en sens inverse, c'est-à-dire à contre-vapeur : c'est surtout