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Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)

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APPAREIL POUR FAIRE DESCENDRE 34° pour éviter ce changement dans la marche de la machine que le frein est disposé : il donnera le moyen de modérer la vitesse du mouvement imprimé directement par la machine ou par l'excès de poids des ouvriers. On peut donner à la machine à vapeur telle vitesse que l'on désire : en admettant que ce ne soit que de o'n,5o par seconde, ce qui est [halent, et que les temps d'arrêt soient de 2 secondes, un parcours de 3 mètres exigera 8 secondes, et les 8 premiers ouvriers n'arriveront qu'au bout de 27 minutes, mais dans les 3 minutes suivantes il en arrivera 22 autres : on aura donc fait descendre 3o hommes en une demi-heure. Avec les cuffats

ou tonneaux, on ne pourra faire descendre ou monter que 16 hommes dans le même laps de temps. En cas de sinistre, on pourra faire placer 2 hommes sur chaque plate-forme, et par conséquent élever, du fond à la surface, 6o hommes au lieu de 16 hommes que l'on pourrait monter avec les cuffats; ainsi, clans la première demiheure, l'appareil dont nous parlons amènera au jour 4 fois plus d'hommes, et à chaque minute suivante il déposera sui, le sol 14 hommes qui auraient mis 13 minutes à remonter par la voie des cuffats.

Ainsi, on peut avec cet appareil faire descendre ou monter les ouvriers. avec une grande promptitude. Toute la fatigue se réduit pour eux à une en-

jambée de quelques centimètres pour un parcours vertical de 3 mètres, et plus encore si l'on veut.

Les vieillards, les enfants, peuvent descendre sans aucun danger, même dans l'obscurité. L'ascen.

LES OUVRIERS DANS. LES MINES.

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échelles ne présente pas plus de difficultés que la descente. de l'appareil ne peut avoir aucunes

sion si pénible sur les

La rupture

très-grande, ou

suites funestes. Une imprudence surveillance de la l'absence la phis complète de donner lieu à des

part des chef, peuvent seules accidents ayant quelque gravité.

En cas de sinistre, on peut faire évacuer les travaux avec la plus grande promptitude. Dans le service journalier, on peut faire monter simultanément. Le traou descendre les ouvriers montent ou vail de la machine, si les ouvriers descendent seulement, se réduit à l'élévation de leur poids et à l'effort nécessaire pour vaincre les frottements. Si des ouvriers montent et descendent l'effort de la machine se réduit à

simultanément, l'élévation de la différence des poids. Enfin l'appareil se composant seulement de deux cylindres, avec leurs pistons et tiges, et leur soubassement, et la machine n'étant composée que ' d'un cylindre complet avec ses soupapes, il est évident que le prix ne dépasse pas celui d'une machine ordinaire pour l'extraction, et qu'il est par conséquent à la portée de tous les exploitants.

Le modèle de cet appareil fonctionnait depuis quelques mois déjà dans les ateliers de Mariernont, nous étions en instance pour l'obtention du privilége demandé le 20 septembre dernier et qui nous a été accordé par arrêté royal en date du 23 octobre suivant, lorsque nous avons appris qu'il devait exister, dans les mines du Hartz, des moyens de translation ayant de l'analogie avec le nôtre. Nous nous sommes empressé de faire examiner ces mécanismes du Hartz, et le point de ressent-