Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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DES ENVIRONS
GISEMENT DES MINERAIS DE FER
verticalement le gîte. Ces fentes ont au constamment plus cr, io de puissance, et sont sorte
coupent
Une circonstance assez remarquable du gîte de du for oxydé Privas rivas est sa transformation partielle en pyrites. en pyrites. Elle a été étudiée avec beaucoup de soin par mon frère, et j'ai pu vérifier par moi-même la plupart
Transformation
dirigées suivant la ligne N.N.0.-S.S.E. , en toujoughcomprises que les bandes pyriteuses sont semblables, 'qui d'ailentre deux filons argileux léger rejettement. leurs ont parfois amené un lieu
des faits. La couche de fer est traversée par des amas pyriteux, ou plutôt le minerai 'est positivement transformé en sulfure. Dans certaines parties de la mine on voit le minerai devenir tantôt insensiblement, tantôt brusquement pyriteux et bientôt à la place de chaque feuillet d'oxyde se trouve une plaquette de pyrite cubique, tandis
On voit aussi que la métamorphose a eu argipostérieurement au remplissage des fentes leuses.
Si maintenant on se demande comment les
choses se sont passées, il faut d'abord reconnaître
que les parties marneuses ou calcaires ne sont nul-
lement altérées; puis, par les mêmestransitions, on revient au minerai, pur. Le ,minerai agathisé seul est quelquefois demeuré intact. La masse
pyriteuse n'est nullement un filon, car elle ne pénètre ni dans le mur ni dans le toit ; on voit seulement dans les couches marneuses qui enveloppent la couche, et qui au toit sont ordinairement ferrugineuses, l'oxyde de fer également remplacé par de petites parties pyriteuses cristallines. Si
cependant on examine attentivement le mur et le
toit, on voit en général, vers le milieu de la bande pyriteuse , et à peu près parallèlement, une fissure ou veine, tapissée de spath calcaire blanc:La direction de ces veines, et par suite des bandes pyriteuses , est en général le S.O. magnet. L'une de ces bandes a jusqu'à 14-,6o de largeur. Elles ne s'étendent cependant pas fort loin en longueur. Leur forme est celle d'une ellipse ondulée dont la veine calcaire serait le grand axe. La pyrite cesse tout à coup et fait de nouveau .brusquement place à du minerai pur à la rencontre de fissures remplies d'argile ocreuse qui
DE PRIVAS ET DE LA YOULTE. 369
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ne qu'il y a eu métamorphose évidente; et l'onoripeut admettre que la pyrite soit la substance ginaire, car, sans parler du peu de probabilité d'une semblable transformation sur des masses La aussi considérables que les gîtes de Privas et de Voulte, il est à remarquer que l'on retrouverait dans l'oxyde de fer au moins quelques traces des formes cubiques du sulfure. 'Or, non-seulement le minerai n'a jamais cette disposition pseudomorphique , mais bien souvent, comme à La Voulte et à Saint-Priest, il est au contraire oolitique. Il me paraît évident par suite que l'oxyde est la matière première amenée après coup à l'état de pyrites; et voici comment la métamorphose a pu s'opérer. On sait que les nombreuses sources sulfureuses de sont principalement formées de bicarbonate et évident qu'une bisulfhydrate de chaux. Or il est de source semblable, traversant à la température couche l'ébullition et sous une forte pression une de fer oxydé, a dû produire du carbonate neutre de chaux et du sulfure de fer. Il est vrai qu'un bisulfhydra te agissant sur du peroxyde de fer devrait engendrer le sulfure Fe3S3, et nou la pyrite FeS2 ;