Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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NOTICE SUR LES FERS
élevé, et les flèches ou courbures totales mesurées à chaque chute. A lm,875, A 2m,375, A 3m,275, A 3m,835
,
flèche
7 millimètres.
12 30 52
On a examiné l'essieu à chaque coup, et il n'a pas donné la moindre trace de déchirement. Vers le centre de sa courbure, le fer avait blanchi. On a substitué au mouton de 3oo kilogrammes un autre de 436 kilogrammes, et on a obtenu les résultats suivants A 4'2,525 ,
A 4'1,525,
flèche totale 85 millimètres. 110
Il n'y a pas eu, après les deux coups, la moindre trace de déchirement. L'essieu a donc parfaitement résisté après les six coups de mouton. Nous avons fait confectionner avec des fontes
d'Allevard un essieu d'artillerie appelé n° 3, avec
trois largets de fer brut, obtenus à la forge com-
toise. La section de l'essieu était un carré de om,o8 de côté. On a placé cet essieu sur deux saumons de fonte, espacés de om,78. On avait remarqué les faces de soudure des largets, et l'essieu avait été disposé de manière que ces faces étaient verticales. On a fait tomber au milieu de l'essieu un mouton de 3oo kilogrammes, et on a obtenu A 1'1,875 ,
A 1',875,
A 1 ',875,
flèche totale
8 millimètres. 13,5 20,5 53,0
A 4',675, Après ces quatre coups, l'essieu n'avait ni gerçure ni déchirement. La partie courbée extérieure
avait blanchi, et on voyait une espèce de tissu fibreux.
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ALLEVARD.
.Épreuve sur un larget brut. Un massiau , sorti du feu comtois, a été porté sous le marteau, et on l'a étiré sous la forme de larget. On sait que cette opération ne donne que du fer brut et soudé imparfaitement. Sa longueur était de Sa largeur de Son épaisseur de.
142 011'0 5
.
Orn,055
On l'a placé sur deux supports de Conte, espacés de orn,65 , et on en a laissé tomber un mouton de 3oo kilogrammes au milieu. On a obtenu A 0,875 de hauteur, flèche totale 0 millim. A1"1,275
2
A 2°1,275 A 3°1,275
23
A 4',705
50 92
On a substitué au mouton de 3oo kilogrammes celui de 436 kilogrammes élevé à la hauteur de 4°1,995, on a eu une flèche de 165 millimètres. Ce larget, ainsi courbé par toutes ces épreuves, a résisté; il n'a pas cassé et n'a présenté sur aucun
point des traces de gerçures ou de déchirements. Cette expérience ést bien remarquable; elle démontre jusqu'à la dernière évidence l'excessive ténacité du fer d' AI I e va r d .
Essieux de locomotives. Les essieux de locomotives ont été faits avec trois
largets chacun. Nous avons vu produire sous nos yeux six largets au feu comtois avec des fontes d'Allevard , et souder ces largets par trousse de trois, pour faire deux essieux de locomotives. Cette seconde opération se fait au four à réverbère avec
la houille de Rive-de-Gier ou de Saint-Étienne. Le marteau dit à la russe, qui a servi à les forger, pesait 3oo kilogrammes.