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NOTICE SUR LES FERS D'ALLEVARD.

RECHERCHES

car le fer était déformé à la dernière expérience. Les résultats que nous venons d'exposer sont

Sur la composition des roches du terrain de transition;

d'accord avec les principes que nous avons cités au

commencement de cette notice; ils ne peuvent manquer d'intéresser au plus haut degré les métallurgistes et les entrepreneurs des chemins de fer, Nos expériences ont été au delà de tout ce qu'on peut prescrire, car notis avons toujours fini par

Par M. SAUVAGE, Ingénieur des mine.

faire usage de moyens qui tendaient à déformer et à écraser le fer. Si on résume toutes nos expériences et celles que

Les roches du terrain de transition ont, dans cerparti. taines contrées, une texture particulière qui ne peut nTelture c h jos être attribuée qu'à une cause postérieure à l'époque transitionRécd ul i è rte, drieas

M. Charriere avait faites précédemment, il faut conclure : i° que, dans leur état ordinaire, les fers d'Allevard n'ont pas de rivaux en France sous le rapport de la ténacité; 20 que le choc, les vibrations, la chaleur semblent influer moins sur leur état moléculaire que dans les autres fers du com-

de leur, dépôt. Il est d'ailleurs incontestable que suozdietreeçiakuuser

cette cause ne s'est pas développée immédiatement dépôt. après la formation de la roche ; niais que ses effets

se sont fait sentir après le redressement et le froncement des couches. Ce fait intéressant a été observé depuis longtemps par MM. les ingénieurs Parrot et de Hennezel sur les schistes ardoisiers des Ardennes. Non-seulement la masse schisteuse, qui est extrêmement fissile, se divise en feuillets dont -4..faces de joint ne sont pas parallèles au plan général de la stratification; mais encore, dans les' replis nombreux de la couche, dans les ondulations prononcées :qui déplacent de plusieurs

merce; 30 que les essieux parés au rouge sombre, au noir, avec un filet d'eau, se réduisant en vapeur et produisant beaucoup d'électricité, ont conservé une tenacité au delà de tout ce qu'on pouvait con-

cevoir. Quel que soit l'avenir des fers d'Allevard et les améliorations qu'on peut apporter à tous les fers en général, il ne faut pas perdre de vue que la vie des hommes dépend de leur ténacité. Mais

puisque jusqu'à présent le recuit ,a donné dé si bons résultats, pourquoi ne ferait-on pas supporter cette opération à tous les essieux après un court usage, afin de demeurer dans de larges limites? 22 degrés ont suffi à M. James Nasmyth pour augmenter considérablement la ténacité du fer. Il nous est venu dans la pensée que le recuit des essieux déjà employés pourrait se faire dans l'eau chaude, à

des températures qui seraient reconnues les meilleures. On aurait des chaudières de la longueur des essieux avec un thermomètre, et on pourrait pratiquer cette opération avec succès.

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mètres le prolongement des strates, le parallé

lisme des feuillets se conserve, et leur direction et leur inclinaison sont les mêmes que dans la partie plane-et régulière des-couches. Il est donc évident que 'Cette .schistosité n'est point contemporaine du dépôt ; lui est postérieure, ainsi qu'au plissement duTterrain. Ce fait est général -pour toute la formation ar-' cloisière des Ardennes. A la vérité, tous les schistes', TomcVIJ, 1.845. .

parallétismom constant des feuillet,