Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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418 RECHERCHES SUR LA COMPOSITION tees à 5 mètres, alternent avec des bancs de schiste gris sans aimant et de quarzites. L'ensemble forme au centre du massif ardoisier une grande lentille allongée. Toutes ces assises plongent vers le sudsud-est, avec une inclinaison moyenne de 45°. Densité. La densité du schiste est 2,788. Après l'avoir réduit en poudre on peut extraire, à l'aide du barreau aimanté 0,023, de petits cristaux de fer oxydulé; on parvient ainsi à, en débarrasser la substance. Vu au microscope avant la porphyrisation, chaque grain offre l'aspect d'une masse cristalline, amorphe, transparente et incolore. Après la porphyrisation, la couleur est le gris-verdâtre extrêmement pâle. Difficulté d'atLa matière verte qui colore le schiste est trèstaquer la roche. difficilement attaquable par l'acide chlorhydrique; d'un autre côté, le mélange des éléments est trèsintime. Il en résulte que, pour parvenir à décolorer
la roche complètement, il importe de la réduire en poudre impalpable, résultat ,qui ne peut être obtenu que par la porphyrisation sous l'eau. Chaque particule étant douée de fissilité, c'est le seul moyen de parvenir à la briser et à la. diviser. Malgré ces précautions, il est souvent difficile d'obtenir une entière décomposition par l'acide chlorhydrique ; plusieurs traitements successifs sont nécessaires. On tombe alors dans un autre inconvénient; la partie blanche, quoique peu attaquable par cet acide, se laisse cependant décomposer et abandonne une certaine proportion d'alumine et de silice qui pourrait induire en erreur sur la composition de la partie colorante, si l'on poussait l'attaque au delà d'une certaine limite. Si l'on traite le schiste par l'acide chlorhydrique
DES ROCHES DU TERRAIN DE TRANSITION.
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sans l'avoir préalablement porphyrisé, et en opérant sur la poudre qui a traversé un tamis de soie,
Paillettes crison obtient un résidu blanc. Ce résidu, mis en suspension dans l'eau, parait composé de lamelles tpt après l'acide l'action de qui réfléchissent la lumière, mais dont l'aspect ne hydrochlorique. ressemble point à celui du mica. Ces particules ne sont d'ailleurs pas d'égale grosseur, car on peut diviser ce résidu en cieux parties assez distinctes ; l'une qui reste en suspension dans l'eau et qui est d'une grande ténuité, l'autre plus lourde qui gagne rapidement le fond du vase. Ces deux espèces de
sable sont dans le rapport de 3 à 2. Les analyses approximatives ont fait voir qu'elles ne diffèrent pas sensiblement par la composition chimique. Nous nous sommes étendus sur ces diverses
Ces propriétés
propriétés , parce qu'elles n'appartiennent pas csoanr,twgteiésreanitesleest exclusivement au schiste de Devine; nous les avons autres schistes
constatées sur tous ceux dont nous avons fait rur l'analyse.
Toutes ces roches abandonnent, par l'applica- Actionde la chation d'une chaleur soutenue, une petite propor- Iteiunrie Eau cons-
don d'eau. Cette eau ne commence à se dégager qu'à une température déjà élevée, et les dernières traces ne disparaissent que par une longue calcination au rouge vif. Le résidu est coloré en rose pâle.
Le schiste de DeVille est composé de la manière Composition suivante :
de 1 du schiste.