Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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Remarque
sur le dosage du fer.
RECITP. RCHES stiR LA COMPOSITION 422 La quantité 0.0491 indiquée pour la proportion
du protoxyde de fer de la partie verte est un peu trop forte; car nue très-petite partie du fer est à l'état de peroxyde. La séparation n'en a pas été faite. Par suite, la quantité d'eau (0,0211) est aussi un peu trop considérable, car, à la calcination, tout le fer passe à l'état de peroxyde, et pour obtenir le poids réel de l'eau combinée, la perte au feu doit être augmentée de tout le poids de l'oxygène absorbé, or si l'on suppose qu'une partie du fer est déjà au maximum d'oxygénation dans la substance, le poids de cet oxygène sera moins grand. Une deuxième analyse de la roche, faite par une attaque au creuset d'argent, avec la potasse caustique, a donné desrésuliats sensiblement égaux
aux précédents Une partie de l'élément attaquable par l'acide Composition de 1 gr. du élément.P"mi" chlorhydrique est ainsi composé
Silice. Alumine.
Protoxyde de fer. Chaux. Magnésie. Potasse. Eau
0,2764 0,1595 0,2829 0,0230 0,1221 0,0145 0,1216 1,0000
Composition de
1 gr. du second élément.
Et une partie des autres silicates renferme Silice
Alumine.
.
.
.
Protoxyde de fer Chaux Magnésie. Potasse. Soude.
.
0,4459 0,3666 0,0574 0,0166 0,0431 070474
0,0230 1,0000
423 Cette composition diffère peu de celle du schiste la partie verte il y a un peu plus de Deville. Dans fer, mais en même temps un peu de protoxyde de attaqués par moins de magnésie. Dans les silicates divers élél'acide sulfurique, les proportions des identiques
seulement une Présence ments sont presque de la soude. dans du premier est remplacée partie de la potasse le second par de la soude ; ces deux éléments se trouvent dans le rapport de 2 à 30 Schiste gris bleu de RimoËne. Ce schiste est à grains très-fin, doux au toucher, sedheisRteimgoriesnbeleu très-fissile, sa nuance est plus foncée que celle des DES ROCHES DU TERRAIN DE TRANSITION.
schistes précédents. Le tissu en est très-serré, et les feuillets , aucune trace de
Ca,yrasiceieress
l'on ne voit, entre
matière étrangère à la roche. Sa fissilité n'a point de limite, et à l'aide d'outils suffisamment déliés, feuillets on parviendrait à diviser une pierre en d'une grande ténuité, si l'on avait soin d'opérer au moment où la roche, encore humide, vient d'être extraite de la carrière. L'expérience suivante peut donner une idée de. cette extrême fissilité et servir à comparer sous ceschiste.
rapport, di ers schistes ardoisiers. On a placé
horizontalement , à om, t 5 au-dessus d'un feu de
charbon, un fragment. de schiste d'un décimètre (mué et de deux millimètres d'épaisseur. Au bout de quelques minutes, il a éclaté et s'est divisé en 12 lames planes. Chacune de ces lames avait
clone moins de deux dixièmes de millimètre d'épaisseur.
L'analyse de la partie enlevée par l'acide chlorhydrique conduit à des résultats analogues à ceux obtenus sur les autres schistes. Mais la proportion de peroxyde de fer y étant beaucoup plus considé-
tedue
lame