Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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ECHERCHES SUR LA COMPOSITION 45o des traces d'un élément amphibolique. OU sait qu'il y a incertitude sur ce protoxyde de fer
et qu'une partie pourrait appartenir à la chlorite que l'acide chlorhydrique n'aurait pas completement attaquée. Quoi. qu'il en soit, il paraît certain que le silicate 'M.S c.onstitue en grande partie la portion du schiste attaquable par l'acide sulfurique, et qu'il est mélangé d'autres silicates plus ou moins complexes à base de protoxyde de fer, de magnésie et d'alcali.
Le n° 5 conduit à des résultats analogues. la méme compo- Abstraction faite de Peau, la composition de ces sillon que cer- silicates est celle de certains kaolins et de certaines taMs k et certainesaolins argiles. argiles. M. Berthier a fait voir que le kaolin de Limoges est très-exactement représenté par la formule (AS H- Aq), Mp-,S3. (Sur le kaolin et sur les argiles , par M. P. Berthier). Si l'on retranche l'eau, C'est, abstrac-
tien faiteder eau,,
on aura la formule des schistes de Monthermé et de Fumay. M. Berthier a fait voir aussi que d'autres kaolins et diverses argiles, telles que la Waeke
de Siegen, renferment de notables proportions d'alcali. Autre analo-
la similitudepardu mode I gie
Par la manière dont ils se comportent avec acide sulfurique et avec les alcalis caustiques nos
d'action de l'aci- schistes ont encore un caractère commun avec les de sulfurique.
Ces
argiles ; mais ils en diffèrent essentiellement par l'absence de l'eau de combinaison. Ces silicates silicates sont incontestablement le produit de la décom-
sont le produit de position de feldspaths' potassiques ou sodiques et la décomposition
de masses feld- magnésiens, ou de minéraux analogues, tels que spathiques.
spodumène, etc., dont on retrouve des parcelles indécomposées an milieu du quarz qui forme le
tiers du poids total de la roche. Seulement le mode de décomposition a différé essentiellement de ceux qui ont produit les kaolins et les argiles
45i et qui sont variables entre eux, mais qui du moins ont le caractère commun d'avoir fixé une certaine quantité d'eau de combinaison au silicate d'aluDES ROCHES DU TERRAIN DE TRANSITION.
mine. A l'époque du terrain Silurien,
les eir_ Le mode de dé c:zpeotlietiremerst
constances sous l'influence desquelles d'énormes masses de feldspath se sont décomposées , ontété ?,
ae
npearseee que
est pas
telles que le .silicate AS a pris naissance sans que combinée avec le
l'eau pût s'y combiner. On ne saurait admettre, silicate AS. en effet, que l'absence de l'eau soit le résultat d'une action postérieure. au dépôt, puisque, sous l'influence de la même cause, l'eau de la chlorite se fût dégagée.
En résumant tout ce qui précède on conclura Résumé. qu'il entre dans la composition générale de tous Composition générale des schisles schistes du terrain Silurien des Ardennes : tes. I. De la chlorite .ff souvent mélangée de cbtorite. peroxyde de7fer et d'oxyde de manganèse et de Silicate AS. matière organique qui donne à la roche une teinte Quartz et débris
grise et gris bleuâtre; 2° Un silicate ;£.1 Si, anhydre, auquel se mélangent en faibles proportions d'autres silicates
de bases à un atome, dont le plus simple est (Mg, Ia , Na ) Si', silicates .qui sont d'ailleurs caractérisés par la présence d'une forte proportion d'alcali, potasse et soude; 30 Du quarz qui forme souvent plus du tiers de
la roche et auquel se mêlent fréquemment des débris feldspathiques à base de potasse et de soude.
Tous ces éléments sont intiniejuent mélangés en parties ténues, d'inégales grosseurs. La chlorite
.y est en poussière extrêmement fine, pénétrant tous les autres éléments. Le silicate d'alumine y est généralement sous forme de paillettes luisantes que l'on reconnaît à leur reflet , quand le schiste,
feldspathiques