Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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DES ROCHES DU TERRAIN DE TRANSITION.
RECHERCHES SUR LA COMPOSITION
46°
L'oxygène des alcalis (0,0113) est le tiers de celui
de l'eurnine (o,o33o). Si l'on forme le feldspath
Na S, il restera 0,1991 pour l'oxygène de la 'silice, et l'on pourra considérer la roche .§3
comme composée approximativement de : Albite Amphibole. . Quartz. . . .
.
.
Enfin parmi les roches de la période de transition , il existe des silicates d'alumine hydratés. L'un d'eux, associé au calcaire qui forme le toit de la mine de Biddarock , est une argile, demi-onctueuse , couleur de chair, composée de,: Partie attaquable par l'acide sulfurique. 0,42 0,55 Quartz. l'acide chlorOxyde ferrique que dissout 0,03 hydrique étendu d'eau. 1,00
Les 0,42 attaquables par l'acide sulfurique contiennent Oxygène.
Silice .
Alumine. . Magnésie. . Potasse. Eau
.
0,0971 0,0621 0,0058 0,0059 0,0444
dernier, tout l'alcali a disparu, il ne reste mélangé avec la partie plastique AS que le silicate M S; ici au contraire, il est resté un atome de potasse pour un atome de magnésie.
Note sur la séparation de la magnésie des
0,37 0,58 0,05 1,00
0,187 0,133 0,015 0,035 0,050
46,
0 0117
et sont très-exactement représentés par la formule
+ Aq), (7tig±z, Ï(a) S.
C'est précisément celle que M. Berthier a trouvée
pour le kaolin de Limoges. §eulement dans ce
Les procédés connus pour séparer la Magnésie des alcalis sont imparfaits. Le plus simple consiste à tenir les chlorures magnésien et alcalin à la tem-
pérature rouge au fond d'un petit creuset de platine et au contact de l'air, après les avoir humectés d'un peu d'eau. En ajoutant de petites doses successives de carbonate d'ammoniaque, le chlorure magnésien se transforme en magnésie. Ce procédé présente quelques difficultés, quand le chlorure magnésien est en quantité notable; car alors il faut laisser la masse exposée à une forte chaleur et à l'air pendant longtemps. La perte par volatilisation du chlorure alcalin augmente, et en outre, il arrive constamment que la magnésie re-' tient encore une certaine quantité de chlore. Par l'autre méthode, on transforme les sels en sulfates que l'on précipite par l'acétate de baryte, on calcine afin de faire passer les acétates à l'état de carbonates et l'on sépare par l'eau les carbonates terreux des carbonates alcalins. Cette méthode est longue et présente de l'incertitude à cause de la non complète insolubilité de la magnésie. Quand la magnésie était en quantité peu considérable nous avons suivi de préférence le premier procédé. Dans l'autre cas, le mode suivant qui est
expéditif nous a très-bien réussi et conduit à des résultats exacts. Les sels ammoniacaux étant expulsés, on ajoute