Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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RECIERCHES SUR LA COMPOSITION, ETC.
quelques gouttes d'acide chlorhydrique, afin de revivifier le chlorure de magnésium ; on évapore à une douce chaleur afin de chasser la presque totalité de l'acide en excès; on reprend par l'eau. On sépare ainsi une certaine quantité de silice qui est restée dans les liqueurs jusqu'à cette période avancée de l'analyse. On introduit alors dans les liqueurs un poids connu de chaux vive. Avec quelques précautions et par la calcination de l'oxalate dans un très-petit creuset de platine, il est facile d'obtenir de faibles quantités de chaux tout à fait pure. La quantité de chaux introduite est calculée de manière à précipiter toute la magnésie qu'on suppose être dans la liqueur ; il convient d'ailleurs d'en mettre un excès. On fait bouillir; toute la magnésie est précipitée; on filtre, puis on lave le dépôt qui contient toute la magnésie et l'excès de chaux non dissous. Le lavage ne doit pas être poussé jusqu'à dissolution complète de la chaux; car tant qu'il passe de la chaux, aucune trace de magnésie n'est enlevée et c'est là un des avantages de cette méthode. La chaux est précipitée de la liqueur par l'okalate d'ammoniaque, et l'oxalate calcique réuni au précipité de magnésie et de chaux qui a été recueilli. Le tout est calciné à une forte chaleur blanche et rendu caustique. Du' poids total on déduit le poids de la chaux employée; il reste celui de la magnésie. Enfin après l'évaporation et l'expulsion des sels ammoniacaux on a les chlorures alcalins très-purs, et sans la moindre trace de magnésie. Nous avons expérimenté plusieurs fois ce mode de séparation sur des mélanges connus de magnésie, de potasse et de soude, et nous avons toujours
obtenu les résultats les plus exacts.
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NOTICE Surie carbonofère employé à l'usine de Bologne-
le-Haut (Haute-Marne). Par M. DUHAMEL, Ingénieurde mines.
Le carbonofère est un appareil destiné à introduire de la poussière de charbon par la tuyère des hauts-fournaux.
L'invention en est due à M. Corbin d'Arboissières, ex-maître de forges à Cheminon (Meuse).
Il se composait primitivement d'un tuyau en .fonte a, fig. 1, 2, 3, ouvert par ses deux bouts, et
muni d'un robinet b, de forme un peu conique, qui interceptait la communication de la partie su-
périeure avec la partie inférieure du tuyau, et dont la tige passait à travers une boîte à étoupe c, fig: 3.
Le carbonofére était fixé sur le porte-vent par des boulons à vis. Le robinet, qui avait un mouvement continu de rotation, portait de petites cannelures dans lesquelles se logeait la poussière de charbon qu'on versait dans une trémie en zinc a', pla2ée au-dessus de l'appareil. Par suite du mouvement de rotation du robinet, les cannelures arrivaient successivement en face de l'ouverture inférieure du tuyau, et la poussière du charbon tombait dans le porte-vent d'où elle était emportée dans l'intérieur du fourneau par l'air des sou f-