Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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563 de scories pourrait être repris et refondu avec proDE SANEP (cAucAsE ).
- car c'est un plomb sulfuré et sulfaté tout exploité et tout trié. La puissante couche d'alluvion,
qui recouvre ces scories, prouvé le long espace de temps écoulé depuis l'ancien traitement de ces mifit
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GALÈNE ARGENTIFÈRE
la deuxième précitée pour être traitée simultanément, offrirait , je n'en doute pas, du profit aux exploitants. La découverte de ces minerais de plomb argenHistorique de tes filons de lén e. Parti qu on
en a tiré.
fi:Te n'est point une chose nouvelle. Leur exploi-
tation remonte à un temps immémorial. Ces filons , jadis exploités, puis traités et fondus par
petites parties , furent abandonnés brusquement pour une cause que je ne connais pas, mais qu'il est facile d'entrevoir dans un pays en proie alors à toutes sortes de brigandages. Les galeries à maitié creusées, sans avoir épuisé le minerai, les vieux
tas de minerai extrait que l'on y voit encore, enfin l'amas assez volumineux d'anciennes scories
de fonte de plomb, qui se trouvent encore en
morceaux à quelques sagèn es de là, ne laissent aucun doute sur l'ancien traitement de ces ruinerais.
La manière dont les exploitants de ce temps-là se servirent pour fondre ces minerais, fut bien imparfaite ; car la nature de leurs scories que j'ai examinées, prouve qu'ils se contentaient de mêler simplement le charbon au minerai et de fondre le mélange en le brassant. Le peu de plomb qu'ils retiraient par ce procédé , devait être mélangé de sulfates et de sulfures, et par conséquent aigre et cassant. Ils rejetaient ensuite toute la partie légère qui surnageait le bain et qui n'était, comme on le voit encore , qu'un magma de charbon , de sulfate de plomb, d'autres sels métalliques sul furés et sulfatés et d'une grande quantité de plomb sulfuré à moitié fondu. Ces scories, rejetées clans un seul, endroit, forment une masse de 5 à 6 sagènes carrées de surface , sur 2 archines (l'épaisseur. Si les filons étaient ju-
gés dignes d'être exploités en grand, ce magma
nerais.
Il y a un an, un Grec, sujet russe , nommé
Spiridon Tchakalof, , entrepreneur du pont de Vladi-Kavkaz , ayant reçu par hasard quelques
échantillons de ces minerais, alla prendre connaissance de la localité ; puis, étant venu à Tifs en avertir les autorités supérieures, il en reçut une permission authentiquement légalisée d'exploiter à son compte les filons de Valaguercki et généralement tous les filons métallifères qu'il rencontrerait dans cette partie du Caucase. Il fit venir à ses frais de la Grèce des maîtres fondeurs et des ouvriers mineurs, tous Grecs, et entreprit à ses frais les déblais des anciennes galeries éboulées, l'ex-
traction du minerai, les constructions des bâtiments et fourneaux, la carbonisation des forêts et la fonte des minerais.Quand je suis arrivé suries lieux, il achevait de construire ses fourneaux de fusion et
se disposait à fondre prochainement. Quel sera le
résultat de sa première opération exécutée en grand ? Combien d'argent et de plomb l'habileté de ces maîtres de forges grecs retirera-t-elle par poud de minerai? Cette première expérience faite, il se propose de venir à Tiflis immédiatement soumettre aux autorités supérieures les résultats numériques et matériels de cette première fusion. La richesse du ruinerai, l'épaisseur du filon, le nombre des filons croiseurs, tels que je les ai exa-
minés dans les trois galeries actuellement en travail, rendent cette localité digne de la plus
Conclusion.