Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
3° Charge totale des soupapes, déterminée par la formule
Paris, le 30 janvier 1845.
0,81x X lir(n 1). o,Sii X(
Kilogrammes,
)'X
Charge à ajouter Charge rapportée à l'extrémité du levier.
Poids du levier à l'extrémité où le poids est placé
X
Poids de la soupape
vent aussi ils contiennent une certaine quantité d'eau chaude provenant de la condensation de la vapeur, et qui, en cas de rupture de l'enveloppe, augmentant les effets de projection , rendrait le danger plus grand. Plusieurs accidents de ce genre sont déjà arrivés. Ainsi, il y a quelque temps, dans une papeterie du dé-
Charge à ajouter Seconde soupape. Charge rapportée à l'extrémité du levier
Poids du levier àTextrémité où le poids est placé
partement de Seine-et-Marne, un cylindre sécheur a fait
Poids à ajouter à l'extrémité du levier.
explosion; l'un des plateaux qui le terminaient s'est
soussigné, après avoir L'ingénieur vérifié l'exactitude des poids chargeant les soupapes, a
apposé le poinçon de l'administration sur les poids et
leviers de chacune d'elles, de la manière suivante savoir : Deux empreintes sur les pièces de la première; Une empreinte sur les pièces de la deuxième. A
le
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Monsieur le préfet, on emploie dans l'industrie des récipients conte-,
appareils nombreux, de formes et de dimensions ires- n nide la vapeur variées, qui sont chauffés par un courant de vapeur circulant dans leur intérieur. On peut citer notamment les cylindres qui servent au séchage du papier, des étoffes ; les chaudières à double fond employées par les teinturiers, les fabricants de sirops; les tables creuses, en fonte , sur lesquelles roulent les cylindres qui broyent le chocolat ; les roues à peigner la laine à la mécanique, etc. Souvent, dans ces appareils, la température doit être portée à un degré assez élevé; la vapeur peut y acquérir une tension supérieure à la pression atmosphérique. Sou-
Poids à ajouter à l'extrémité du levier.
o,Sii X (
Cylindres sé-
cheurs et autres
Poids de la soupape Première soupape
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.
rompu sous la pression de la vapeur : un ouvrier a péri, un autre 'a été grièvement blessé. Un événement semblable a eu lieu récemment encore dans une fabrique de tissus du département de la Seine. Dans ce dernier établissement, la vapeur était amenée au cylindre par un tuyau creux débouchant dans l'axe et s'écoulait par un autre tuyau débouchant de la même manière, à l'extrémité opposée du cylindre. La paroi cylindrique était en cuivre étamé de quatre millimètres d'épaisseur seule-
ment, et se trouvait, en raison de la grandeur du diamètre, incapable de supporter une pression un peu con-
sidérable. Cette pression ne dépassait guère habituellement
une atmosphère, mais l'admission et l'émission de la vapeur étaient réglées par des robinets laissés à la disposi-
tion de l'ouvrier qui conduisait le mécanisme, et il suffisait que l'on eût fermé ou trop étranglé le tuyau d'émission pour que la tension de la vapeur devint presque égale à celle de l'intérieur de la chaudière, et pour que le cylindre se rompit.