Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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SUR LES DÉPÔTS GYPSEUX
DES ENVIRONS DE SAINT-AFFIUQUE.
de continuité et leur indépendance apparente, le produit d'un seul et même phénomène géologique; et telle est leur identité, que pour les faire
presque entièrement imprégnée ; et il constitué enfin des rognons et des veinules , qui, disséminés sans ordre, s'entre-croisent dans tous les sens, et donnent à la niasse entière l'apparence d'un
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Carriére de la Pize.
connaître tons, il me suffira d'en décrire un seul. Je choisirai, de préférenee, le dépôt sur lequel a été ouverte la carrière de la Pize ; soit parce qu'il est un des plus importants, sous le double rapport de la beauté et de la puissance des couches
exploitées; soit, surtout, parce que, grâce à des travaux récemment exécutés, j'ai trouvé dans ce lieu plus de facilité que dans tout autre pour étudier en détail les circonstances de gisement. Cette carrière, située à .environ 3 kilomètres au Sud de Vabres , sur le flanc occidental de la montagne de la Loubière , a été ouverte dans un
point où le tains de la montagne présente une pente fort rapide. Comme toutes les -autres plâtrières de la même contrée, elle est exploitée à ciel ouvert : le front de la tranchée fraîchement taillée présentait, à l'époque où je l'ai visitée, une hauteur de 20 mètres environ sur 4o mètres
de largeur. Les tranches des couches s'y dessinent par le contraste de leurs couleurs. Les marnes argileuses, qui forment la roche encaissante et l'élément essentiel et dominant du terrain, sont compactes, et non point schisteuses comme les marnes
rouges qui constituent la base de la montagne. Leur couleur est généralement grise, avec des nuances plus ou moins tranchées de brun , de rouge, de vert et de bleu. Le gypse forme, indépendamment des deux grandes couches exploitées, un grand nombre de lits , minces, parfaitement stratifiés et très-réguliers. Il existe en outre, à l'état de mélange intime, en fragments presque imperceptibles, dans l'argile qui en est parfois
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stockwerk. 6, Pi. I, représente une coupe vertiLa cale des couches mises à découvert par les travaux
d'exploitation de la Pize. Les couches exploitées sont au nombre de deux : la couche inférieure G a environ i mètre d'épaisseur ; elle est composée d'un gypse blanc, compacte, saccharoïde, un peu translucide sur les bords, et repose sur une couche
mince, mais très-régulière, de gypse rubané, semé de blanc et de noir, que les ouvriers carriers regardent comme servant de base à la formation gypseuse. Une série de couches d'argile aux couleurs irisées recouvre la couche G, sur une épaisseur de 2m,5o, et la sépare de la deuxième couche exploitée G'. L'épaisseur de celle-ci est de im,20.
Le gypse qui la compose est d'un blanc un peu moins pur que celui de la couche inférieure. Sa texture est d'ailleurs plus grenue, sa cassure moins
compacte, et, 'au lieu de former une masse continue,. il est souvent criblé de cavités irrégulières, et se divise en fragments tuberculeux de r à a pieds de diamètre, dont les formes arrondies rappellent les masses concrétionnées déposées par les eaux incrustantes des sources calcaires. La partie supé-
rieure de l'escarpement n'offre, sur une hauteur de plus de 12 mètres, qu'une alternance plusieurs fois répétée de couches argilo-marneuses de couleurs diverses, dans lesquelles sont intercalés dés lits minces de gypse, et que sillonnent dans tous les sens destveinules de la même matière. Ces,vei-
nules sont loin d'être régulières
tantôt éritaiSSes