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SUR LES DÉPÔTS GYPSEUX

DES ENVIRONS DE SAINT-AFFRIQUE.

s'est déposée une formation arénacée composée de grès rouges, de psammites et de marnes de même couleur, alternant avec quel-

jusqu'à ce jour, les grès et marnes rouges du bassin de Saint-Affrique, comme représentant le grès bi-

brien

,

ques couches minces de calcaire magnésien. Tous les géologues qui ont étudié ce bassin et qui en

ont fait mention dans leurs écrits, s'accordent à considérer ces grès rouges comme représentant la formation du grès bigarré et des marnes irisées. Peut-être pourrait-on objecter contre ce classesement : la direction des couches qui court presque constamment de l'Ouest ro à 20° Nord, à l'Est Io 4 200 Sud, direction bien plus rapprochée de celle élu vieux grès rouge que de celles qu'affect9nt habituellement les grès bigarrés 2° les traces de grandes dénudations opérées sur les grès rouges, avant le dépôt de terrain jurassique, et même de la formation gypseuse, dénudations dont la conséquence naturelle serait l'hypothèse d'une interruption dans les dépôts sédimentaires. Mais ces considérations ne sauraient suffire,

pour nous faire abandonner une opinion qui, fondée sur les analogies de ce terrain avec des

terrains d'un âge bien connu, s'appuie d'ailleurs sur l'autorité des noms les plus imposants en géologie (i). Je considérerai donc, ainsi qu'on l'a fait (1) Voir la Carte géologique de la France par MM. Dufrénoy et Elie de Beaumont; Le mémoire de M. Dufrenoy sur le plateau central de la France et sur les terrains secondaires qui recouvrent les pentes méridionales do ce plateau (Annales des mines, 2e série, t. V, p. 199 et suiv.); Le mémoire de M. Combes sur les formations calcaires de l'Aveyron (Annales des mines, ire série, t. Viii); La Statistique géologique et minéralogique de l'Aveyron, par M. l3lavier (Journal des mines, tome XIX).

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garré , et je les décrirai sous le nom aujourd'hui Plus généralement admis de Trias, me réservant néanmoins de détacher de ce terrain, pour la décrire séparément, la formation gypseuse, que sa stratification semble en séparer d'une manière bien tranchée, quoiqu'elle en fasse réellement partie. Recouvert, en partie, par les dépôts plus récents des formations gypseuse et jurassique, le

terrain de trias se montre à nu dans la ,partie Ouest du bassin, dont il constitue presque exclusivement le sol , sur une étendue d'environ 28 lieues carrées. Il est limité, au Nord, à l'Ouest,

et au Sud, par le terrain cambrien, sur lequel il s'appuie, à l'Est par le terrain de lias, sous lequel on le voit plonger. On peut le diviser en deux parties, selon la nature ou le mode d'aggrégation des roches dominantes. La partie inférieure, principalement composée de grès, se montre presque sur tout le pourtour du bassin ; mais elle acquiert

son plus grand développement, dans la partie N.-0. où elle constitue une région excessivement accidentée. De nombreuses collines, alignées de l'Ouest 10 à 20°N. à l'Est Io à 2o° S., accusent, par la direction de leurs crêtes rectilignes , la direction des couches qui les composent ; et qui inclinent presque toujours vers le S. S.-0. sous un angle de 20 à 400. La partie supérieure est composée de psammites , de marnes, et de calcaire magnésien. Ces roches disposées en lits minces, et généralement peu consistantes, offrent la même orientation que les grès de la partie inférieure elles abondent surtout au centre et versTextré-