Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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SUR LES DÉPÔTS GYPSEUX
mité Sud-Est du bassin
,
où elles forment les
plaines de Cm-nitres, et quelques-unes des collines aux formes arrondies, qui servent de contre-fort à la montagne de la Loubière. Ces mêmes couches,
après avoir un instant disparu sous les terrains plus récents qui constituent la partie supérieure de la montagne, reviennent au jour au fond de la vallée de la Sorgue, et vont se perdre enfin sous le plateau calcaire du Larzac.
La division que je viens d'indiquer, dans la formation du trias, est moins une division géologique, qu'une division topographique : elle ne repose en effet que sur les caractères mécaniques des roches dominantes; et sur les différences que cesca ractères doivent nécessairement apporter dans
Failles et filons
dans le trias.
le relief et l'aspect général du sol. Les grès durs et résistants de la partie inférieure, forment une région montueuse, des collines aux pentes rapides, aux formes anguleuses, disposées en lignes parallèles dont l'orientation coïncide avec celle des couches. Les marnes friables de la partie supérieure forment au contraire des plaines basses, à peine accidentées par quelques collines aux pentes adoucies, et mamelonnées. Du reste, à part la prédominance des roches dures dans l'étage inférieur, et celle des roches tendres et friables dans l'étage supérieur, il y a identité géologique complète, dans toute l'étendue de la formation. Partout mêmes Caractères minéralogiques , dans les éléments constituant des roches, même stratification; enfin, mêmes accidents des couches. Ces accidents sont nombreux , et profondément marqués :Ils attestent la violence des bouleversements qu'a éprouvés le sol de la contrée, dans l'intervalle de temps qui s'est écoulé, entre le dé-
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DES EN VIRONS DE SUNT-AFFR1QUE.
pôt de trias, et celui de la formation gypseuse. Des failles nombreuses, des filons généralement peu puissants, sillonnent ce terrain. La matière dominante des filons est la baryte sulfatée, et le spath calcaire : l'on y trouve souvent du fer sulfuré et aussi des indices de minerais cuprifères; mais aucun de ces indices n'a paru encore assez important pour donner lieu à une exploitation (1). Ces filons, abondamment distribués sur toute la surface du terrain de trias, sont fréquents, surtout, dans les collines arénacées du N.-0. comprises entre Cou piac, Esplats, Rebou rgui I , Vabres et Broquiés. Vers l'extrémité S.-E. les failles ne sont pas moins nombreuses ; mais elles sont souvent dépourvues de roches de remplissage ; et leurs traces, manifestées alors uniquement par la dislocation des couches, deviennent très-diffi-
ciles à suivre au milieu des roches friables qui constituent le sot de cette partie du bassin. La direction des failles diffère peu habituellement de la direction des couches redressées : comme celleci elle oscille entre l'Ouest o'N. et l'Ouest-NordOuest. Un fait remarquable, et sur lequel je crois de-
Sources miné.
voir appeler particulièrement l'attention , C'est ral" dsuile terrabondance des sources minérales dans la portion rain de trias.
S.-E. du bassin qui nous occupe. Ce n'est point (I) Une permission de recherches avait été accordée, il y a près d'un demi-siècle, à M Guiez , pour les minerais de cuivre des communes de Segonzac, mous, le Viala-du-Dourdou, Brousse, Esplats , Broquiés et Rebourguil. Il ne parait point que ces recherches, si elles ont eu lieu, aient produit aucun bon résultat.
Tome VIII, 1845.
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