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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE

dans tout le mouvement descendant, la résistance de l'eau sur lé disque maintient les pinces écartées. La tige doit descendre d'une quantité un peu plus grande que la chute du trépan, afin que les cames s ,s' , viennent certainement se placer au-dessous de la saillie a; le contre-maître qui dirige la manuvre doit disposer dans ce but la longueur de la tige et la hauteur de la levée. Lorsque la tige est relevée par les ouvriers, la

résistance de l'eau empêche encore le disque de suivre le mouvement, les pinces se ferment, les

cames saisissent la saillie a, et le trépan est entraîné dès que les oreilles c, cl , viennent poser sur l'an-

87 c',50 au-dessus des biseaux : elles sont en acier fondu et armées de tranchants cylindriques longs de or', o, et d'un diamètre égal à celui des oreillettes inférieures. Ces oreilles servent à bien dresser les parois du EMPLOYÉS A MONDORF , PAR M. KIND.

trou, et principalement à bien diriger le trépan dans le battage. Il arrive souvent avec les trépans ordinaires, dans les terrains composés de couches inclinées à l'horizon, que le biseau horizontal rencontre une couche dure en sortant d'une couche

tendre, le trépan dévie alors un peu de la verticale, et le trou de sonde présente des sinuosités qui sont très-nuisibles. Elles sont presque impos-

neau 1) Le disque est courbé par l'eau qui, par sa pression, le maintient au même point de la tige et force les pinces à rester fermées dans toute l'ascension. La rapidité du battage dépend de. l'excès de poids de la tige plongée dans l'eau. M. Kind dispose ordinairement du contre-poids de manière à obtenir de six à huit coups par minute. Forme du trépan. La forme du trépan lui-

sibles avec le trépan à oreilles de M. Kind. Ces deux oreilles fixes sont remplacées à Mondorf par un manchon en bois cylindrique M,fig. 7

comme les grès et certains calcaires, le trépan n'a qu'un seul biseau, plus ou moins obtus, avec deux oreillettes à tranchant cylindrique : pour les roches tendres, comme les marnes, les argiles et des calcaires peu consistants, M. Kind donne au trépan trois biseaux , partant de l'axe, faisant entre

0m,1 2 de diamètre, serrés par des écrous. Le man-

même varie avec la dureté du terrain attaqué. Pour les roches dures et moyennement dures,

eux des angles égaux, terminés chacun par une oreillette ou petit tranchant cylindrique, long de om,o4 et d'un diamètre égal à celui du trou. Le trépan pèse 7o kilog.; la partie inférieure seule est en acier fondu et pèse 35 kilog. Deux grandes oreilles fixes sont adaptées au corps du trépan à

et 7 bis, présentant quatre larges cannelures verticales pour le passage de l'eau. La fig. 7 bis

est la section horizontale de ce manchon : son plus grand diamètre est orn, 15 (celui du trou de sonde

est on',18). Au-dessous de lui est un disque N, composé de rondelles de cuir de om, i5 de diamètre, maintenues entre deux disques en tôle de chon M, et le disque N peuvent glisser librement sur une partie tournée de la tige du trépan; leurs excursions sont limitées.par deux renflements dont la distance est un peu plus grande que la levée

dans le battage. Ces deux pièces flottent dans l'eau, sans suivre et sans gêner le mouvement de la tige, tout en la maintenant bien en direction. M. Kind a encore imaginé dans ces derniers temps une modification importante qui permet de forer au-dessous des tubes de retenue sur un diamètre plus grand. lia pris également un brevet pour