Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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90 - NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE
-haut de l'engin, les montants supportent les châssis de deux molettes de im,ao de diamètre, sur lesquelles s'appuient les deux câbles plats qui servent à descendre et à remonter la sonde; à la hauteur à laquelle arrivent les extrémités des tiges partielles, remontées successivement par les câbles, sont fi-.
xées deux barres horizontales sur lesquelles sont enfilées des clefs en fer qui doivent soutenir les tiges, en les saisissant sous les embases, tandis qu'en bas elles sont appuyées sur le plancher au fond du
EMPLOYÉS A MONDORE , PAR M. K1ND.
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neaux elliptiques en fer, l'inférieur est taraudé en écrou clans lequel on peut visser les tenons file-
tés qui terminent toutes les parties des tiges :- le câble saisit l'anneau supérieur en se repliant sur luimême ; les deux parties sont fortement serrées par
trois brides en fer boulonnées.
Le cylindre à soupape est manuvré par une corde de om,ot de diamètre, enroulée sur un treuil à double manivelle placé devant le puits.
Le levier de battage est posé sur une poutre
puits. Les deux câbles S'enroulent en sens inverse sur un tambour de om,6o de diamètre, fixé à l'arbre d'une roue à marches, qui est presque tangente au sol : elle a5 mètres de diamètre, 2",50 de largeur;
horizontale qui porte sur deux traverses soutenues par quatre montants verticaux particuliers. Ceuxci, écartés de z mètre, sont réunis par des chapiteaux, puis fortement coincés clans des semelles très-solides, et appuyés par des arcs-boutants. Ce
les marches ont om,15, elles sont espacées de om,65.
système est placé derrière le puits. Le levier est une pièce de sapin, dont les côtés ont 0n',1 8 et om,20, et la longueur 6 mètres; à l'un des bouts il porte le crochet auquel la tige est suspendue dans
Quatre à cinq hommes debout et de front agissent en marchant dans l'intérieur, et presque au bas de
la roue, tandis que cinq autres peuvent agir extérieurement et vers le haut, appuyés contre des poutres transversales à 2m,50 de l'arête culminante
de la roue. Deux freins sont appliqués, l'un en haut, l'autre en bas. Ce sont simplement deux sabots en bois serrés contre la jante par des leviers à bras inégaux manuvrés chacun par un homme.
Le frein inférieur sert le plus ordinairement seul , l'ouvrier est assis à l'extrémité du levier, les pieds posés par terre, et fait varier la pression en se portant. plus ou moins sur le levier. Chaque câble a 51 mètres de longueur et ow, 5 de largeur; l'un d'eux fabriqué à Liége , pèse 137 kilogr. ; il sert déjà depuis cinq ans, et est encore fort bon. L'autre, fabriqué à Saarlouis , ne fera pas un aussi bon service. Chaque câble est terminé par deux forts an-
le battage, de l'autre il est termi né par une traverse armée de chevilles saisies par les douze hommes nécessaires pour la manoeuvre. Au-dessus du le-
vier est disposée, comme perche élastique, une tige de sapin longue de 5 mètres et de om,12 d'équarrissage elle est fixée par une extrémité au châssis qui supporte le levier. Dans un coin du hangar est la forge qui sert à
réparer les outils et principalement à réaciérer journellement le trépan. La manoeuvre de la sonde au moyen de cet engin est très-facile et rapide : je décrirai successivement la descente de la sonde, le battage, la remonte de la sonde et l'emploi du cylindre à boulet. Le travail d'un jour de 24 heures est divisé entre deux postes qui se relèvent de 12 heures en 12