Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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EXTRAITS.
prenant pour points fixes de son échelle de graduation des températures très-rapprochées comme celles de la glace fondante et celle de 400,19 , thermomètre à sulfure de carbone n'est pas comparable avec le thermomètre à mercure; la différence peut s'élever à plus d'un degré, Même eriL tre les deux points fixes, et elle s'élève à 2 degrés
vers 35°.
Si le point fixe 'supériètir Correspondait à une température plus élevée, les différences seraient encore plus considérables. Enfin en étudiant la marche comparative de la contraction de ces liquides à partir de leurs températures ° on a pu vérifier la curieuse remarque faite il y a bien longtemps déjà par M. Gay -Lussac sur l'identité presque complètè des lois de contraction de l'alcool et du sulfure de carbone , pour des températures équidis:
tantes de leurs températures d'ébullition res-
pectives. 20
i l'on prend pour unité le volume à la
températitie , les iodures d éthyle et de méthyle conservent sensiblement le même volume aux températures équidistantes de leurs températures d'ébullition respectives. 3° Les bromures d'éthyle et de méthyle jouissent de la même propriété.
40 Des vaumes égaux des éthers chlorhydrique, bromhydrique et iodhydrique de , pris à leurs températures d'ébullition respectives ne se contractent pas de la même Manière à des températures équidistantes de Ces températures d'ébullition. 50 11 en est de même des éthers bromhydrique et iodhydrique de l'eSPrit de bois.
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3. Recherches sur la liquéfaction et la solidification des CORPSqui se trouvent ordinairement L'ÉTAT GAZEUX; par M. Faraday. ( Extrait des
Transactions phil. de la société royale de Lon-
dres, 1845, I" partie. ) Par l'emploi simultané d'une pression considérable et de l'abaissement de température auquel permettent d'arriver les belles expériences de M. Thilorier sur l'acide carbonique solide, M. Faraday est parvenu à liquéfier .des gaz qui avaient, jusqu'à présent, résisté aux moyens de condensation les plus énergiques; il est Même parvenu à en solidifier un assez grand nombre. ,
La compression était produite au moyen de deux pompes à air, dont l'une, à l'aide d'un piston de deux pouces de diamètre, refoulait le gaz dans l'autre, dont le piston n'avait qu'un pouce de diamètre. Le gaz, condensé ainsi à 10, 15 ou 2o atmosphères, était refoulé ensuite dans des récipients capables de supporter une pression beaucoup plus considérable. Les récipients n'étaient autre chose que des tubes de verré recourbés, dont quelquesuns, préalablement essayés, avaient supporté une pression de plus de 110 atmosphères. La pression était mesurée au moyen d'un manomètre formé par un petit tube de verre scellé à l'une de ses extrémités, et dont l'autre extrémité
était fermée par un petit index de mercure qui interrompait la communication directe entre l'air du manomètre et le gaz condensé. Ce manomètre était placé dans le tube de condensation. Les gaz étaient desséchés avant d'arriver dans les pompes, en parcourant un long circuit de pe-