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CIIIM IE.

l'oxyde métallique, plus électro-positif, se dissoudrait dans le

c'est en effet ce qui eut lieu

lorsqu'on introduisit le chlore dans la liqueur ; on observa promptement des changements dans l'hydrate de protoxyde de cérium ; son volume dimi-

EXTRAITS.

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tient par la calcination du protoxyde de cérium, l'acide ainsi étendu laisse, sans la dissoudre , la, plus grande partie de l'oxyde brun rouge ; c'est de la dissolution ainsi obtenue, que provenait l'oxyde de lanthane que j'employai dans les ex-

nua et il tomba au. fond du vase une poudre

périences faites au commencement de 1839.

pesante, brillante, d'un rouge orangé ; si l'on filtre la liqueur lorsque le chlore ne paraît plus y apporter de changement, on obtient une dissolution incolore ayant une odeur prononcée d'acide hypochlorique , et qui, traitée par l'hydrate de potasse en excès, dépose un précipité qui, réuni sur un filtre, est blanc ou légèrement violet. Ce précipité devient bientôt jaune au contact de l'air ; si on le mélange de nouveau avec de l'eau et du chlore, la plus grande partie se dissout, et il se forme encore de l'oxyde jaune qui ne se dissout pas. La dissolution filtrée forme de nouveau, avec la potasse caustique, un précipité qu'on traite, comme auparavant, par le chlore. On répète cinq ou six fois ces traitements, jusqu'à ce qu'enfin l'hydrate de potasse précipite de la dissolution un oxyde qui ne jaunit nullement au contact de l'air, et qui, en suspension dans l'eau, se dissout cornpiétement par l'action du chlore, en ne laissant aucune trace d'oxyde jaune. C'est à cet oxyde qui n'est suroxydé ni par l'air, ni par le chlore, que

Quelques-uns des résultats que j'obtins furent malheureusement connus du public. Lorsqu'on trouve l'oxyde d'un corps jusque-là inconnu rien, habituellement , n'est plus aisé que de déterminer les propriétés du corps, et je pensais par conséquent pouvoir publier, au bout de peu de temps, les résultats complets de mes expériences ; mais je m'étais trompé. Ce qui donne

j'ai donné le nom d'oxyde de lanthane, après

avoir étudié d'une manière plus complète ses pro-

priétés, en employant une autre méthode plus simple pour l'obtenir. Les propriétés éminemment basiques. de ce nouvel oxyde offraient des moyens aisés de le séparer de l'oxyde de cérium. En traitant par l'acide nitrique étendu de 75 ou 100 parties d'eau l'oxyde brun rouge qu'on.ob-

,surtout quelque valeur aux recherches chimiques,

c'est la certitude que la substance que l'on examine est pure, c'est-à-dire libre de toute substance étrangère ; or je ne tardai pas à m'apercevoir que ce que j'avais d'abord considéré comme de l'oxyde

de lanthane pur était, en réalité, un mélange de ce nouvel oxyde avec beaucoup d'autres substances, et je réussis à en séparer l'un après l'autre sept produits différents. Le premier, à ma grande

surprise, fut de-la chaux, en petite quantité, et je reconnus que le sulfate de chaux et le sulfate de potasse formaient un sel double soluble. Je séparai ensuite successivement, et par divers moyens, les oxydes de fer, de cuivre, d'étain, de nickel, de cérium, et un produit ressemblant à de l'oxyde d'urane ; mais l'oxyde qui resta après

la séparation de toutes ces substances me laissa dans une position à peu près semblable à celle où je me trouvais au commencement de ces recherches; de sorte que bien qu'à la fin de 1839, j'eusse enfin obtenu de l'oxyde de lanthane assez pur, ce