Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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SITUATION DES FORGES 384 ment, il en faut toujours pour un fourneau , surtout lorsque les meules de carbonisation sont loin.
On peut, du reste , se rendre à cet égard un
compte exact , en observant que les approvisionnements de charbon se font en général pour neuf
mois; car, les coupes de bois ont généralement lieu en mars. Afin d'obtenir de bons produits de la carbonisation, on laisse sécher ces bois durant deux mois; on ne les carbonise ainsi que vers le mois de juin, et la carbonisation continue jusqu'en septembre seulement; on ne peut donc se procurer directement des charbons que de juin en septem-
bre. 11 faut par conséquent pendant ces trois
mois, outre la consommation du mument , faire ses approvisionnements pour les neurautres mois, de septembre en juin, sauf les chômages qui peuvent avoir lieu et qui varient dans toutes les usines, mais que l'on connaît d'une manière exacte pour chacune d'entre elles. 11 faut pour la consommation d'un fourneau, terme moyen, cent vingt bannes de charbon par mois de travail. Une banne contient 140 pieds cubes. Dans les approvisionnements, on compte habituellement 1.200 bannes pour neuf mois de marche. On voit clone que ces balles à charbon doiventêtue .
nécessairement considérables, et les données que nous venons d'indiquer montreront comment on peut fixer les dimensions et l'étendue que doivent avoir ces batiments pour satisfaire à des conditions déterminées. De plus, on doit placer ces constructions le plus possible à la portée des fourneaux, afin d'éviter autant qu'on le peut les transports et les déchets de combustible. Cette condition est assez générale-
DE FRANCEi ET np 441.qtQuE.
ment, remplie mais lors des emmagasinpgesorp entasse le plus souvent leconibustible sons çes halles, jusqu'au toit, et dans ce cas on apporte le charbon,
dans le liant en marchant sur celui qui est déjà. placé, et cela produit alors des déchets toujours
d'autant plus considérables que le charbon a plusieurs fois été changé de place. C'est un point essentiel à considérer que l'économie que l'on pourrait produire dans ces manoeuvres ; il mériterait une étude particulière, et petitêtre nue dépense même assez forte , afin d'établir quelques dispositions propres à faire entrer le. charbon dans l'usine de manière à ce qu'il demeurât' intact jusqu'à sa mise ail fourneau. Il n'y a plus à considérer, quant aux ma tière premiim es pour le haut fourneau , que la castine.; on la prend dans la rivière même, ou auprès, ej on la fait porter par'cies manuvres. Elle est toute..
à l'état de petits galets de I pouce à 1/2 pouce, et peut revenir à 5o cent. les too kilos. Slt valeur. est si faible, que l'on n'en tient ordinairement pas
CO mpte.
Haut-fourneau.
La soufflerie du haut-fourneau est mise en mouvement par une seule rorue sur l'arbre de .1aquellg se trouvent deux bagues:à, deux cames faisant aller,
deux soufflets, dont deux font alternatiyernien,ç baisser la partie supérieure qui se relève ensuite
par des coutre-poids. Ces soufflets sont énormes; ils or.i mpLemip longueur sur 2 mètres de largeur, :ett rtep,s,118 haut à la partie extrême. Leur mouvénynt, sign pend de la rote, dout la vitesse yarie suiyanti4 quanti» d'eat}1 Ç4aque çg'113,4 9tgle4,9:f9.1.40