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Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)

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421 Pour lés petits fers, moins de paquets dansle four. on met de 35o à 3oo kilog.; pour les spatéS on charge 35o kilog., ou 3o à 32 paquets d'ébauchés. On a ioà 12 p. o/o de déchet; c'est à peu près le DE FRANCE ET DE BELGIQUE.

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SITUATION DÉS FORGES

deux adfres , quand c'est la machine à vapeur. Dans Cè casi ces detit derniers chauffent la chaudière

d'éleinaehine à vapeur Ci, par l'emploi de leur chaleur perdue.

Les dimensions que l'on obtient directement sur le fer ébauché, permettent de faire de suite les paquets poile toutes sortéS de fer fini. L'on ne passe jamais iinsi pour 'aticune qualité de fer par le travail perdu du 'corroyage ste' ce n'est, comme nOUS l'avons dit, pour les .férd'SPéciaux et cic corn-

'les petits bidons , pour le fer spaW, sont faits de Io kilor,n- chacun avec du fer ébauché de om,o6 sur om,o15 à om,o2 , et l'on obtient ainsi en une chaude tel aplati que l'on dés:re. Lorsque l'on veut faire du spatéde 1/3 de ligne, on met un peu plus de mitraille dans le puddlage; mais Sauf -cette exeeption , on ne fait jamais qu'une seule qualité de fer, et on ne le divise qu'en classes , suivant ses uimeusious , comme dans les

forges à marteau, et non point en ire, 2e, 3e et 4,, (tuante, comme dans les autres laminoirs.

S&dement, nous devons faire observer que

même déchet que celui des fers corroyés et des fers

marchands des laminoirs que nous examinerons dans la suite.

La mainLd'uvre des fours à réchauffer et au laminage est r maître chauffeur quii a tf,5o par 1.000 kilog. deuxième, I1,50..par jour. nettoyeur, Le premierlarnineur, , 3 par i.000 pour les petits fers. 2f. Les deux deuxièmes, Il. y a ensuite à la journée deux autres ouvriers

.

ayant tf,50; l'un d eux est tin gamin -chargé Øé conduire les barres à la table: Il faut ensuite et nécessairement -deux ouvriers dresseurs à if,5o par jonr.. Les ouvriers à la journiée ont toujours i.entêmo

prix. Ceux qui travaillent aux pièces n'ont

quand le fer n'est pas assez bon, on le travaille en dciik ha ides, en prenant, dims ce cas, des ébau'eliéS"de 'Io à jâ centimètres sur i 1/2. Les fours à réchauffer brûlent, par 12 heures, 16 brouettes de charbon de 86 kilog. ou 13 brouet-

pour les gros fers, que t5O au lieu de 3:fr. Tous les fers au-dessus de i Cent. Sur 13 nt regardés comme griiià- fers, et ceux an-deS-sünS comme des petits féiéS; les premiers se font tous sans corroyage -en une chaude.- Les deuxièmes se

tes de ioo kilog.; ce qui fait 1.3oo kilog. par

font ou directement avec du ferébauchè en une chaude , quand c'est possible, sinon avec (Iii.gros fer ébauché en deux chaudes, et que l'on décote

ln heures. Les fours ont au-dessous de la porte du foyer deux garde-fous entre lesquels on met le charbon qui de cette manière ne s'épand point, n'est pas gâté et maintient propre les alentours. OU fait dix charges par douze heures, et suivant

es fers que l'on veut obtenir, on met plus ou

en bidons.

Dans ce cas les ouvriers sont payés deux fois

sur le fer fini , à savoir : pour le travail produit à chaque chaude, à la première d'après le