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Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)

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DE FRANCE ET DE BELGIQUE.

SITUATION DES FORGES

Un tableau analogue dressé pour les travaux des laminoirs, donne : Laminoirs.

FONTE. ÉBAUCHÉS

DÉSIGNATION.

kil.

Fer

100

Charbon.

.

fr. 14,84

kil. 1.050

600

.

Main-d'uvre

fr. 157,71 30

f chaude.

kil. 1.080

430

2 chaudes.

c..

c..

fr,

kil.

254,52

24,10

ports

Total.

196,71

Prix de vente. Bénéfice

foc kil.

72

2

.

par "

14,75

8,50

9

0

Pour 1000 kilogrammes de

482

Divers et trans-

0

72

114,43

365,37

360

420

4,92

bleau est représenté dans le deuxième par les fers en deux chaudes; en comparant alors les consommations faites pour les fers de même nature dans chacune des deux usines, on a:

fr.

212,43 1.050

21,50

des consommations de fer, de main-d'oeuvre et de charbon des forges et des laminoirs, pour savoir it quoi tiennent essentiellement les différences que nous venons de marquer.

Le fer des petites forges porté au premier ta-

FERS MARCHANDS.

FERS

4 5%

5.47

Ainsi nous voyons d'après ces deux tableaux queleàforges gagnent 3 fr. 70 et 3 fr. o par

et que, sur lesmêmes fers, les laminoirs gagnent 4 fr. 92 et 5 fr..47 malgré leur éloignement du marché, les transports et tous les autres frais.

Nulle comparaison n'est donc à soutenir plus longtemps entre CES deux sortes d'usines dans une

même localité, surtout si l'on considère que nous n'avons pris parmi les travaux des laminoirs que ceux qui se font dans les forges , et qu'il y eu a cependant d'antres, comme ceux relatifs à la fabrication des tôles, par exemple, et qui viennent encore augmenter leurs bénéfices. Il est facile maintenant de chercher les rapports

Nous voyons par ce relevé qui ne nous donne

le détail des dépenses que pour les fers finis 10 que les déchets sont plus forts que dans les que la forges pour les deux qualités de fer ; dépense en charbon y est beaucoup plus forte ; et 3° que la main-d'oeuvre seule présente quelques avantages sur celle des laminoirs. Ces trois tait, avec un peu de réflexion , pouvaient paraître évidents. Le déchet tient à la perfection du travail. Da Ils le laminoir que nous avons conskléré, les fers ruai chancis sont obtenus direc-

tement avec le fer ébauché, et cette abréviation de travail amène immédiatement l'économie d'une

chaude et celle de ro p. o/o de déchet.