Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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SITUATION DES FORGES
De FRANCE ET DE BELGIQTJE.
moyens de les modifier suivant les cas particu,
puddlage, baisser de la moitié,ou du tiers; sa maind'uvre , élevée , devra diminuer aussi. D'autres points , comme les frais généraux, pourraient aussi changer entièrement, mais ce n'est pas devant les aValnages eu apparence si grands dont nous venons de voir ses usines jouir, vis-à-vis celles de la Fra nee, qu'il convient de venir enrayer de nouveau ces dernières par le détail de ceux qu'elle pourrait encore y joindre. Si les fabrications devaient rester dans les conditions que nous venons de décris e, la Belgique pouvaut, avec ses chemins de fer, ses canaux , rendre, de toutes ses contrées, ses fers à Paris pour 2,50 à
liers.
La Belgique, malgré les résultats que présente le dernier tableau., et malgré ses prix de revient si bas, que les autres forges ne pourront pas les atteindre, a cependant encore sur les dépenses acs tuelles de sa fabrication de nombreuses Aconotnies à suivre. Dès qu'elle saura le faire, ce qu'elle a déjà essayé, ses consommations de charbon pourront, au jourd'hui les condilions relatives aux prix dès matières, sont donc susceptibles de s'abaisser, et doivent s'abaisser : fr.
C.
26 47 Dans le Nord à. . . 15 20 En Belgique. . . sauf le bénéfice et les pertes de fabrication. Nous démontrerons plus loin , que si les matières premières venaient à être dégrevées de chaque côte des droits douaniers d uit elles sont frappées, le prix des fers ou des rails bruts deviendraient fr.
C.
Dans le Nord. . 27 10 25 46 En BAgique. . . et par conséquent ces deux rails finis seraient dans les usines fr.
Dans le Nord. En Belgique.
C.
27 85 26
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1 54 Différence. . Nous ne venons d'entrorhors de propos dans cinelquesdéMis sur la fabrication et sur le prix des rails que parce que
l'on eût été surpris de n'en rien voir dans un ou, rage. Fur la situation des forges; mais ce n'est pas un sujet qui soit plus spécial à notre travail que tonte autre parie, et l'on poûrra dol, même manière dèduire des données générales et pratiques qA nous avons exposées , les détails relatifs pour chaque contrée au parallèle de toute autre fabrication que l'on voudra.
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3 fr. par ioo kilog.; leurs prix s'y trouveraient de 20 à 21 fr. lés loo kilog., lorsque ceux des forges de Champagne et du Nord dans les circonstances que nous avons suivies ne peuvent y venir, prix
coûtant , qu'à 35,5o à 36 fr. sauf ceux de quelques autres usines, à l'analyse desquelles nous n'avons pas touché, mais dont les prix des fers rendus peuvent descendre à moins de 3o fr.
Tels sont les chiffres sur lesquels on raisonne lorsque l'on veut présenter aujourd'hui quels seraient , pour les usines françaises, les résultats de l'entrée libre des fers Belges en France. Dans l'intérêt commun des deux pays, et pour montrer ce que doivent être en effet et les craintes de l'un et. les espérances de l'autre, dans le cas de l'union de commerce, faisons voir les modifications que ce raisonnement doit éprouver.