Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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81TUATION DES FORGES.
QUATRIÈME PARTIE. Examen et conclusion. Lorsque l'on compare les fers de production française avec ceux de production belge, pour en
induire l'examen de la question commerciale, on met 'en regard les prix actuels dans chacun de ces pays sans tenir compte des modifications qui leur arriveraient dans ce cas et l'on conserve ainsi , par le chillre élevé de la différence qui en résulte, une difficulté en partie fictive.
Pour éclairer les conditions d'une union de commerce , dont il faut s'occuper, plutôt parce
qu'elle est l'objet des craintes, ou .des tendances du jour, que parce que chacun de ses éléments divers se trouve apprécié suffisamment, il peut donc être utile de rechercher, pour la partie seulement qui nous a occupé , quels résultats ou quelles influences amènerait cette union ; car, ceux qu'on a Lit craindre sont de graves entraves aux disposi dons qu'on croirait devoir prendre ; il importe de les apprécier d'une manière exacte , de les é&rire à leur valeur, de fixer les avantages qu'ils pourront atténuer ou ceux qu'ils produiront. Les prix que nous avons reconnus précédemment , tiennent pour leur élévation en Champagne , aux transports ; dans le Nord , aux droits
d'entrée; en Belgique, pour leur bon marché , à leur abondance pour leur emploi; voyons ce qu'ils deviendraient chacun, avec les circonstances nouvelles.
La Champagne n'a guère, pour ses usines et pour ses laminoirs, qui suivraient la même progression, que le prix de ses charbons à changer,
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
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Elle y parviendra d'une. manière avantageuse pour l'une et, l'autre qualité de charbon qu'elle emploie, c'est;à-dire pormceux de Sin rebrück et pour ceux de la Loire, dès que les chemins de fer aujourd'hui votés ou eu. projets seront exécutés. En effet, les houilles de Sarrebrück d'abord, au lieu d'arriver jusqu'à Pont-à-Mousson, par eau il est vrai, mais de venir ensuite jusqu'à Saint-Dizier par voie de terre suivront au contraire le chemin de fer de Metz à Frouare ou Nancy, puis celui de Strasbourg à Paris par Nancy, Toul, Bar-le-Duc, et celui que l'on devra construire, sans,idouteide
cette ville à Saint-D.zier, si1e cherliinAn Strasbourg ne passe pas par cette ville. Il y a même plus, et sans doute encore que, plus tard, vu les avantages immenses que procureront la promptitude et récononde des transports sur les chemins de fer, un autre chemin direct:de; Bar-le-Duc à Metz viendra rendre l'arrivée des
bouilles plus économique que par le tracé de Nancy. En raisonnant d'après ce projet, les bouilles de Sarrebrück , par le tracé direct de Metz, Bar-le-
Duc, Saint-Dizier, ne seront plus qu'a une distance de 208, kilomètres de cette dernière ville, centre de consommation et dépôt (les forges de la contrée.
Le prix d'acquisition des houilles sur les lieux
est aujourd'hui par ion kilog. de. . . . of,95 Les frais d'entrée, de décime (dol), de transbordements et divers de
portent leur valeur totale sur le lieu d'achat à (C'est, dans le Nord, ce que velent
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