Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR
109 kil, par centimètre carré, ce qui était bien
au-dessous de la limite del'effort auquel elle pouvait résister. Mais, sous l'influence de là pression intérieure , le fond plat tendait à prendre une courbure considérable qui avait pour effet d'ouvrir l'équerre en le faisant tourner autour de la ligne
passant par celui des deux pointsf g (fig. 4), situés le premier d'un càté, le second de l'autre côté de l'angle droit, où , par suite de là nature du métal , la résistance était un minimum. Voici quelles avaient été les précautions prises pour consolider le fond plat et empêcher ce mouvement de rotation.
Le tube intérieur était suspendu par l'extrémité du fer a cheval à un tirant vertical hk,
de forme carrée et de om,o57 de côté ( o'. 3). Un anneau de fer, formé de deux parties mobiles autour d'un axe et terminé à ses deux extrériiité par
des brides, embrassait exactement la surfacé cy-
lindrique du tube, et saisissait entre les brides le tirant vertical hk, avec lequel il était a,kinblé,
à l'aide d'un boulon et d'un écrou. Lé tirant était lui-même fixé à la voûte de là chaudière par une clavette intérieure ci iiù boulon eXtériefir : il
était réuni à l'extrémité de la calotte par une barre de fer horizontale / in, de on',o34 de diainètre ; cette barre le traversait, était retenue sur lui par un écrou , et était fixée sur la chaudière dé la même manière que le tirant. On conçoit que le tube intérieur ainsi suSpeildu Servait déjà à maintenir lé fond plat. Ce tubé portait en outre deux traverseSpn (fig. 2), rivées sur ces deux branches et contribueant à conserver leur écartement. Chacune de ces traverses était percée en son centre d'un il carré dans lequel passait
AUX FORGES D'ANZIN.
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un tirant vertical o q, de om,038 de côté, fixé par les deux bouts sur la paroi cylindrique de la chaudière :à son extrémité inférieure par un étrier en fer et une clavette; à son extrémité supérieure par
un boulon externe et une clavette interne. Les tirants o q étaient en outre reliés au tube, mais seulement de manière à empêcher son élévation verticale, par de nouvelles clavettes qui les traversaient immédiatement au-dessus des traverses p n. Ce premier système n'était pas le seul destiné à consolider le fond plat. D'autres contre-forts
étaient établis dans un plan horizontal situé à om,45 au-dessus de Faxe de la chaudière. Ils consistaient d'abord en deux tirants r s, de or",o3 de diamètre , boulonnés sur le fond plat, espacés de
om,62, et disposés symétriquement par rapport à l'axe du générateur. A im,8ct du fond plat, ces deux tirants venaient traverser une barre horizontale t u, ayant om,o 5 de largeur sur une hauteur moyenne de orn,o6 et suspendue à la paroi cylindrique de la chaudière par deux étriers en fer
et des clavettes. Les tirants r s étaient retenus par des boulons sur la traverse t u, et cette traverse était reliée au support vertical h k du tube par un seul tirant t, x, de orn,o3 de diamètre, assemblé à ses deux extrémités par des fourches et des clavettes, et formé de deux parties réunies par une fourche, un boulon et un écrou. Ce dernier tirant ne pouvait se trouver dans le plan vertical passant par l'axe de la chaudière, puisque ce plan vertical était déjà occupé par les contreforts o y; il partait d'un point de la traverse t u située à orn,o7 de ce plan , et se réunissait au support hic, en prenant à son extrémité une légère courbure. Il y avait en outre trois tirants perpendiculaires