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RAPPORT SUR LES MESURES DE SURETÉ

servir de moyens d'attache tels que les tampons à ressort des voitures soient toujours en contact. Une autre question non moins importante a aussi occupé la commission pendant quelques instants : il s'agissait de savoir si l'on pourrait

permettre l'interposition entre le tender de la

locomotive et les voitures de voyageurs des wagons montés sur des roues en fonte. La commission

s'est prononcée pour la négative. Il lui a paru que des roues en fonte roulant avec une grande vitesse devraient s'altérer rapidernment et qu'il

APPLICABLES ,

CHEMINS NS DE FE

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habituelles, et, ainsi que vous avez pu le voir, Monsieur le Ministre, ces causes peuvent se ramer

ner toutes à une seule, à un arrêt brusque produit, soit par un obstacle contre lequel le remorqueur vient heurter, soit par une rupture d'essieu, soit par un déraillement. En ce qui concerne les ruptures d'essieu, nous avons indiqué, en traitant spécialement de cette partie du matériel, les moyens généraux qui ont

été proposés pour en prévenir les effets; mais nous avons fait voir en même temps que ces

pourrait arriver que l'altération allât jusqu'à une

moyens auraient plus d'inconvénients que d'avan-

rupture. Dans ce cas , il en résulterait presque toujours un déraillement des wagons et chance d'ac-

tages, et nous avons exprimé l'avis que c'était

cident grave pour les voyageurs placés dans les voitures à la suite. En exprimant cet avis, la commission a pensé toutefois que provisoirement il n'y avait pas lieu d'étendre la même interdiction aux roues en fonte dont le cercle extérieur est en fer forgé. Ce système de roues, dont toutefois l'application est encore peu étendue, parait donner d'assez bons résultats, et il convient d'attendre une plus longue expérience avant de prendre à leur égard aucune

mécanicien que l'on devait s'en rapporter pour

mesure d'exclusion.

Après avoir ainsi déterminé, dans l'intérêt de la sûreté des personnes, le meilleur mode à suivre pour la formation des convois, la commission avait à s'occuper des convois en marche et des moyens mécaniques piopres à en régler le mouvement ou à les affranchir autant que possible des chances d'insécurité auxquelles ils peuvent être exposés. Déjà, dans le cours de ce rapport, nous ayous eu à indiquer les causes d'accident les plus

surtout aux manoeuvres intelligentes et rapides du éviter les accidents.

Quant aux chocs et aux arrêts brusques, ce qui en augmente le danger, c'est surtout la vitesse

dont les convois sont animés ; l'on doit donc, soit pour les prévenir, soit pour en atténuer les effets, chercher les moyens les plus propres à modérer à volonté la vitesse. C'est dans ce but que

l'on se sert de freins ou machines à enrayer, qui agissent par pression sur la jante des roues d'une ou phisieurs voi tures du convoi, et qui, substituant ainsi un frottement de glissement à un frottement de rou, lenient , tenden t à dirrii nuerla vitesse de la marche.

D'après le peu de mots qui précèdent, l'on con-

çoit que les freins doivent jouer un grand rôle dans l'exploitation des chemins de fer aussi la commission y a-t-elle donné une attention togté

spéciale, et, par là même, vous.ne serez pas surpris, Irtionsieurle Ministre, que nous entrions, en ce qui les touche, dans quelques développements. Les freins le plus habituellement employés sur