Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)
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Ci constances
da travail.
USINES A FER
DE MALAGA.
Une suspension de plusieurs jours, pour cause de réparation de la machine à vapeur, m'a empêché d'être témoin du travail à l'anthracite. On m'a dit que la flamme sortait habituellement sous la tympe en jet horizontal de 2 à 3 mètres; que les tuyères se maintenaient parfaitement clai-
donné ci-dessus. La suspension du travail persistait depuis cinq jours lors de mon passage. Les ouvertures inférieures étaient bouchées avec soin, le gueulard ne manifestait qu'une combustion extrê-
res; que les laitiers étaient visqueux, et que les
pas néanmoins de pouvoir reprendre le travail
fourneaux produisaient par 24 heures de 8 à
Io tonnes de fonte en deux coulées. On ne cherche pas à produire d'autre fonte que la fonte de forge. Les laitiers que j'ai vus étaient noirs, vitreux, à éclat résineux. Quelques fragments rares étaient blancs opaques.
La consommation en combustible est de 15o d'anthracite pour too de fonte. On a reconnu la nécessité de mazer la fonte obtenue avant de la passer au puddlage: le fer qu'on en retire est fort, mais rouverin. Le travail du fourneau de Constancia y Labor n'est pas encore parvenu au degré de régularité et d'économie qu'on est en droit d'en attendre; mais il est en voie de progrès. Le premier essai de fonte à l'anthracite qui y fut fait dut être arrêté au bout de quelques jours, par suite de l'engorgement du fourneau; une seconde tentative donna lieu à une campagne de cinq mois ; la troisième durait depuis huit mois quand survint l'arrêt, de la machine à vapeur que j' ai men-
de 1.300 kilog. de houille. Je signale cette lacune dans la connaissance de l'effet utile des balances d'eau, désireux de provoquer la recherche des causes de déperdition de forte dont je crois reconnaître l'existence dans quelquesunes de ces machines intéressantes , établies avec grand soin d'ailleurs et dans des conditions favorables.
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mement lente, le niveau des charges s'y était abaissé de quelques décimètres; on ne désespérait
sans mettre hors. On m'a assuré qu'on se regardait actuellement comme à la fin des tâtonnements auxquels il a fallu se livrer pendant ce laborieux apprentissage. Mais il paraît que l'anthracite est de qualité variable et (chose fâcheuse pour une usine placée si loin du lieu de production) la régularité du travail ne serait assurée qu'avec certaine qualité assez niai définie, à ce qu'il m'a semblé.
Quoi qu'il en soit, le travail du haut fourneau 'de Constancia y Labor offre plus d'une particularité intéressante. On a dû remarquer d'abord la richesse du minerai qui atteint .le maximum possible. La faible proportion des fondants, et par suite celle des laitiers, n'est pas moins curieuse. .lre doute qu'on puisse citer un exemple de proportion moindre, pour les laitiers du moins. Sans doute le travail du haut fourneau de Malaga laisse à désirer par rapport au chiffre de la production journalière en fonte. On est en droit de prétendre à réduire la consommation en combustible, et il est permis de croire que le dosage
des fondants comporte quelque amélioration mais quand on a sous les yeux un exemple de fonte
régulière qui ne donnerait que 35 à 4o de laitiers pour Io() de [bute, si la pureté des minerais était réellement telle qu'on le dit, il est difficile de ne
Particularités du travail.