Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1845, série 4, volume 8)

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'USINES À FER

che du fourneau a singulièrement gagné en régularité. On m'a assuré que les registres et clapets ajustés

sur la grande conduite verticale, sont devenus désormais inutiles. Mais ces avantages n'ont pas été obtenus sans quelque sacrifice. Ainsi, indépendamment des quelques chevaux de force que le ventilateur emprunte à la machine à vapeur, il parait que plongé comme il l'est au milieu des gaz du gueulard,

dont on estime la température à too°, il donne lieu à un entretien assez dispendieux par suite des ruptures de l'axe et pour le graissage. La complication du parcours imposé aux gaz du gueulard est, sans doute , la cause à laquelle il

Cheminée,

faut attribuer la résistance au mouvement, dont on a eu à souffrir. Je ne sache pas que l'on ait éprouvé la même difficulté ailleurs; mais je ne sache pas, non plus, qu'on ait , nulle autre part, tiré autant de parti des gaz du gueulard. A Malaga, on avait espéré vaincre lo,s résistances au mouvement des gaz, en mettant tous les appareils en communication avec la cheminée de la machine de 120 chevaux. Cette cheminée a des dimensions considérables. Je ne les ai pas ; mais j'ai pris note d'une disposition ingénieuse qu'elle Présente. Au sommet (voirefig. 5 et 6)1e vide intérieur est divisé e" 4, par deux feuilles de tôle assemblées à angle droit, qui laissent toujours libre, malgré les vents, au moins la moitié de l'ouverture. Ces feuilles de tôle ont été .taillées de manière à donner à la che-

minée, un air (l'obélisque, en harmonie avec le style Egyptien adopté pour l'architecture des hauts fou rneaw:

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Je crois qu'on peut conclure de tout ce qui pré-

DE MALAGA.

,e 13

cède, que l'établissement des hauts fourneaux de Constaneia y Labor fait honneur à MM: redia, et qu'il offre plus d'une disposition bonne à imiter. Dans quelques usines , on condamne l'emploi de l'entonnoir pour la prise des gaz au gueulard; on assure qu'il résulte de sa présence un dérangement nécessaire dans les charges. Il serait important de constater jusqu'à quel point cet inconvé-

nient est réel et s'il est inévitable, car du reste, l'entonnoir laisse le gueulard si complétement libre, il offre une disposition si simple:, relativement aux autres moyens usités, pouf' obtenir le même effet, que l'abandon de cet appareil me semblerait regrettable. MM. Heredia ne croient pas avoir à se plaindre de leur entonnoir, pour lequel cependant on s'est abstenu d'aligner la paroi intérieure de l'entonnoir sur la paroi de la cuve du fourneau, comme on l'a fait dans quel-. ques usines , pour éviter l'inconvénient dont il s'agit.

La seule chose que je n'oserais pas louer dans l'établissement de Constancia y Labor, serait l'existence d'une machine unique, pour trois hauts fourneaux. Je sais qu'on peut trouver, en Angleterre, des exemples analogues; mais Malaga n'est pas l'Angleterre, et, en tout pays, je croirais plus prudent d'avoir deux machines de force moitié moindre chacune. La préparation du fine-metal n'offre rien de particulier. Elle .se fait au coke. Il faut que la nécessité de cette opération soit bien démontrée, car elle grève la fabrication du fer march-erd d'une charge d'environ 4o fr. par tonneau. Mai S la qualité des produits en thpend peut-être.

Finage.