Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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RECHERCHES SUR QUELQUES POINTS
DE LA GÉOLOGIE DU CHILI.
position et dans leur structure minéralogique,
d'un blanc laiteux, rosâtre , bleuâtre, translucide, et souvent aux centres des boules et des rognons
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sans qu'on voie la cause immédiate de ces modifications.
Commençons par rapporter les principaux caractères des roches appartenant à ce terrain de porphyres stratifiés, et voyons en quoi elles dif-
Parmi les porphyres qui entrent dans la composition de la partie inférieure du terrain secon-
donnent une légère effervescence avec les acides. Du reste, la roche même ressemble au porphyre, précédent, et comme elle se désagrége facilement à l'air, il en résulte que des rognons de Calcédoine, dégagés du porphyre qui les empâtait, restent sur
guliers, ou des pointes et veinules blanches amorphes, quelquefois amygdaloïdes. Cette roche, qui
les pentes des montagnes ou roulent du haut de leurs escarpements. Une autre roche très-remarquable, et qui sert encore mieux à caractériser ce terrain, c'est le porphyre à base de zéolites. Sa pâte est ordinairement d'un gris foncé, brunâtre, ou de couleur
fèrent des porphyres appartenant au second groupe. Porphyre argileux.
daire je citerai en premier lieu un porphyre à pâte grise, bigarrée, en différentes nuances, de rouge, vert et bleuâtre, et qui ne contient le plus souvent que de tout petits cristaux blancs, irré-
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Porphyre à
qu'elle forme on voit du quartz hyalin ou des géodes tapissées de cristaux dodécaédriques de quartz. Il est rare d'y trouver en même temps du spath calcaire, quoique beaucoup de ces roches
est une espèce de porphyre argileux (thonporphyr, claystone porphyry), se désagrége souvent en gros fragments globulaires et ressemble alors à certaines roches d'agrégation. Quelquefois elle prend un aspect bréchoïde, par suite de la peroxydation très-inégale du fer contenu dans la pâte; de manière qu'on y voit des taches vertes, brunes, bleuâtres, qui imitent les parties fragmentaires d'une brèche, mais dont les cristaux blancs sont les mêmes dans toute la masse et passent d'une tache à l'autre sans être coupés ou interrompus.
Une des variétés très-remarquables du por-
entodyaeueaxdcéedjoaisnpee. pyre précédent est un porphyre à noyaux de
jaspe et de calcédoine. Les jaspes sont rouges, verts , vert bleuâtre, rouge brun ou blanc rubanne. Ils forment des nids, des rognons et quelquefois des veines très-irrégulières au milieu du porphyre. Ils sont fragiles, cassants et adhèrent à la roche. Les rognons de jaspes dépassent rarement o', . à om,2 de diamètre. La calcédoine est
de cendre; sa structure est terreuse, rarement côtnpacte, et quelquefois poreuse, âpre au toucher. Dans ce dernier cas la roche ressemble aux porphyres trachytiques.
Les minéraux que renferme ce porphyre sont : la stilbite, qui est blanche, rosâtre , quel-
quefois de même couleur que la heulandite de Féroë; la rnésotype , rayonnée blanche; la scolézite , qui remplit ordinairement les noyaux de quelques parties amygdaloïdes de la roche (1): la laumonite , qui se désagrége très-promptement (1) La scolézite de la vallée de Cachapual est en noyaux
arrondis, allongés, difformes, jaunâtres à la surface et blancs dans l'intérieur ; sa structure est compacte ; sa cassure inégale ou demi-conchoïde , imparfaite ; les petits fragments sont translucides sur les bords. Au chalumeau la scolézite se gonfle sans bouillonnement, devient opaque,
puis se fond avec quelque difficulté en un verre bulleux,
Porphyre zéolitique.