Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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SUR LES MINES ET LES FONDERIES

DU MIDI DE L'ESPAGNE.

C'est cette dernière qui est la plus abondante. Le tout est incorporé dans la roche grise , sans ordre que j'aie pu discerner. Il est peu de mines de ce canton qui permettent de reconnaître facilement le toit et le mur ; d'abord, parce que les affleurements sont rares ou recouverts de déblais ; mais surtout parce que l'exploitation ne met ordinairement à nu ni l'un ni l'autre, négligeant la galène disséminée dans la pyrite et la blende, pour suivre, de préférence, les petits amas à grandes facettes, qui se trouvent plus particulièrement au milieu de la masse. Je n'aurais pas lieu de penser qu'il existe un passage progressif du schisfe verdâtre et tenace de l'extrémité du bassin , au pétrosilex vert et dur qu'on trouve , au centre du même bassin , dans la mine Artesica , au voisinage du porphyre , si je ne m'en rapportais qu'à ce que j'ai observé dans

des roches gisant au milieu d'un terrain tal-

nue mine située au-dessus de l'Artesica elle-même

en effet, la roche métallifère y était terreuse et grise, c'est-à-dire qu'il y avait entre elle et le pétrosilex de l'Artesica , malgré leur voisinage , la

plus grande différence que j'aie eu occasion de re-

marquer entre les diverses variétés de la roche métallifère. Mais il faut dire que ces deux gisements peuvent occuper deux étages fort éloignés; considération qui changerait l'état de la question. Il serait intéressant de s'assurer si 'les roches vertes de Carthagène peuvent être rapportées aux roches vertes des Deux-Sèvres que M. Cacarrié analysées (1). La composition qu'il leur assigne (talc et feldspath contenant parfois de l'amphibole) serait particulièrement remarquable, pour (1) Ann. des mines, lie série, tomeIV, page 157.

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A

queux , au voisinage de pétrosilex vert et de porphyre a mphiboliqu e.

Loin du bassin métallifère de Carthagène , Roche verte l'ouest d'Almazarron , un peu avant d'arriver à non métallifère. l'amas de gypse del Cedacero précédemment signalé, on rencontre , au milieu du schiste tal,

queux blanchâtre, une mince couche d'un vert pistache, un peu schisteuse, et ne présentant pas

trace d'un minerai quelconque. Elle se suit sur une grande étendue avec une épaisseur régulière d'environ Go mètres. Par sa direction et sa pente, cette roche verte semble devoir passer à une certaine profondeur, an-dessous de l'amas gypseux, qui en contient quelques fragments empâtés. Je n'ai pas remarqué la moindre trace de perturbation ou de modification du schiste talqueux au contact de la roche verte. Cette roche, que j'appellerais volontiers chlorite schisteuse, diffère notablement, par son faciès , de la roche verte de Carthagène. Elle

est moins compacte et d'un vert plus franc. La couche paraît en outre bien plus régulière et plus mince. Pour en finir avec les roches métallifères de Carthagène, je mentionnerai, comme indication de faible importance, l'existence de très-nombreux et de très-gros cristaux de chaux sulfatée, parmi les déblais anciens entassés dans la mine el Descuidado, qui est ouverte au milieu d'une masse très-puissante de roche compacte , à teinte ferrugineuse, moins tenace que les roches verdâtres.

Cette mine est une de celles que le général

Requena a reprises. Je n'y ai pu voir que quelques rares filets de galène à grandes facettes, sans mélange de blende ni de pyrite.