Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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SUR LES MINES ET LES FONDERIES
On voit que la pyrite ne tenait pas d'argent, mais
qu'il y avait, dans la gangue, quelque autre élément notablement argentifère. Quant à la galène, sa teneur a varié du simple au double, pour différentes structures, tout en restant toujours trèsbasse. 0pinionsurlari
On pouvait juger, à la gangue de ce minerai qu'il n'appartenait pas au calcaire. Je mentionne cette remarque afin de faire con-
chesse en argent naître des différents gi-
dans quelles limites il faut admettre une opinion fort accréditée parmi les exploitants espagnols, à savoir que la galène est riche en argent dans le schiste, et pauvre dans le calcaire. La pauvreté dans le calcaire paraît être constante et absolue, mais il n'en est pas de même, à beaucoup près, pour la richesse dans le schiste. Riches" réelle On voit qu'en tenant compte de cette circondes minerais de la roche métalli _ stance , qu a Matit de préparations mécaniques (ère, le recio lui-même n'est qu'un minerai bru t , relativement à l'état dela galène que l'on a coutume de fondre, et qu'on peut considérer la plupart des minerais contenus dans la roche métallifère de Carthagène, comme pouvant être amenés , par voie de préparation mécanique, à une teneur de 7o à 120 grammes d'argent, par loci kilogrammes de mites.
nerai net, capable de rendre 6o pour ioo de
plomb.
C'est la teneur de la majeure partie des minerais d'Almazarron. Ce n'est pas le seul trait de ressemblance que les gîtes contenus dans la roche métallifère aient avec
les filons du terrain trachytique d'Almazarron sauf la différence de manière d'être, les uns en filons verticaux, N.-S., les autres en couches E.-0.,
on prendrait aisément les uns pour les autres, si
DU MIDI DE LA L'ESPAGNE,
l'on ne considérait que la nature et la disposition des minéraux qui les composent. C'est particulièrement dans les renflements que j'ai trouvé cette identité frappante. Il n'y a pas jusqu'au faciès de la roche encaissante qui, dans certains cas, ne puisse aider à cette méprise. Mais je dois ajouter qu'il est très-facile aussi de trouver, parmi ces deux groupes de gîtes, des parties extrêmement dissemblables. Les gîtes contenus dans le calcaire ont , au con- Gltes dans traire, des caractères bien tranchés, qui ne per- le calcaire mettraient, en aucun cas, e les confondre avec les autres. J'en ai visité deux (Cérès et Santa-Catharina) à l'extrémité E. du bassin métallifère, près d'Escambrera , en un point où le schiste ne paraît pas au ,jour, à moins de 2 kilomètres pourtant de la Mysta , qui est en plein schiste. Ces exploitations suivent une même veine E.0, divisée en deux gîtes par un ravin. La pente est celle des couches calcaires, dans lesquelles le minerai se trouve intercalé, c'est-à-dire , 350 environ vers le sud. La galène s'y montre en veines irrégulières, ou en rognons , disséminés sans ordre et en quantité médiocre, au milieu d'une veine de chaux carbonatée lamellaire, qui manque çà et là, .pour reprendre plus loin. Je n'y ai observé ni blende ni pyrite. J'ai vu très-nettement et en certaine abondance, à l'entrée de la Cérès, de petits fragments du calcaire encaissant, empâtés dans la gangue spathique. .Le toit et le mur sont cariés, comme s'ils avaient été exposés à quelque action corrosive. En certains