Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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FABRICATION ET COMMERCE
l'énergie de la propension aciéreuse des fers est la conséquence immédiate crime qualité propre aux minerais avec lesquels ces fers sont preparés. Les divers (-rîtes de fers à acier de la Scandinavie, énumérés suivant l'ordre de la qualité aciéreuse en cinq cimes. de leurs minerais, peuvent être groupés de la maDivision des mi-
nes Scandina,ie de fer à acier de
nière indiquée ci-après . liv. st,
8" Rang. Danemera (grande mine), fers valant de 35 0 2° Rang. Danemora (autres régions). de 24 0 3' Bang. V indtjern et Sk,nnarang Persbcrg et Langban. . 4e 18 12 Id.
J.
lis. sh.
à 28
0
à 20 5 à 17 15
A l'effilai
Rang. Grange! berg .
'fitberg et Nordmark... Gellivara
Id.
de 10
0
à 15 15
Id.
de 15 8
à 14 10
.
Bibberg
5* Rang. Uto et divers liortzrof,an et divers. .
.
Norberg
La plupart de ces mines fournissent des minerais
oxydidés magnétiques plus ou moins imprégnés de fer oLgiste : celle de Langban fournit principalement du fer oligiste, du fer carbonaté , du fer oxydé hydraté, etc. Les seules mines qui concourent dans une proportion notable à la production des fers à acier sont: Danemora, Vindijern et Skinnarang , Persberg et Langban , Arendat,
Traitement me-
tallurgique des minerais de fer à
aeer.
Grangerberg, Taberg et Nordmark, Bisberg, Norburg.
Les forges de Scandinavie, où se fabriquent les fers à acier, n'offrent , sous le rapport technique,
aucune supériorité sur la plupart des usines dé
l'Ouest de l'Europe, et particulièrement sur celles de France, gia peutingine dire qu'au point de vue. .
DES FERS A ACIER.
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qui préoccupe particulièrement les métallurgistes français, celui de l'économie du combustible, les forges de Franche-Comté, des Vosges, de Champagne, de Lorraine, etc., offrent une très-gin n supériorité sur celles de Suède. En Suède même, l'opinion générale est que les forges les plus arriérées sous le rapport technique, sont précisément celles de Danuriora où se produisent les meilleurs fers à acier. Ces usines ont ecnservé presque sans modification, les méthodes de travail qui y furent introduites par Louis de Geer, en 15 f3, au moyen d'ouvriers arnenés à cet effet de l'ancien pays wallon. J'ai retrouvé moi-même avec intérêt dans les forges de Danernora, quelques dis-. positions (l'usines et divers détails de manipula-. Lion que j'avais observés en 1835 dans les petites forges comprises, sur la rive gauche de la Mense, entre ['Ourdie et la frontière actuelle de France. Dans presque tous les groupes d'usines où se fabrique le fer à acier, les minerais, préalablement grillés au moyen du bois de corde ou du charbon de bois, sont fondus dans des hauts-fourneaux ayant environ 8 mètres de hauteur et 2 mètres de largeur au ventre. La fusion des gangues résulte, soit du simple mélange des divers minerais , soit de l'addition d'une faible proportion de chaux carbonatée. L'air froid ou modérément chaire , est projeté par une seule tu , à raison de 14 jusqu'à 20 kilogrammes par Minute, sous une pression de 3 à 5 centimètres de mercure. Dans les trois usines où j'ai particulièrement étudie la fusion des principaux types de minerais , les éléments essentiels de l'allure des hauts-fourneaux se résument ainsi qu'il est indiqué ci-après :