Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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i49 plus grande que dans ces contrées. 'et qui descend rarement au-dessous de 2,40 pour 1,00 de fer forgé obtenu. Souvent même cette consommation monte à 2,7o; et il est à remarquer qu'elle s'ap, plique généralement à des fontes moins faciles à affiner que celles de Danemora. DES ,FERS A ACIER, a
FACRICAT1ON. ET COMMERCE Minerais
de Danemera.
Production journalière en bonne allure (kilog ) Fonte obtenue de 1,00 de minerai grillé.
de fonte obtenue.. .
.
.
.
Charbon consommé au haut-fourneau pour 1,00 de fonte obtenue.
Minerais de 'I'aberg.
(S, rang.)
(le rang.)
6.100
4.700
6.700
0,508
0,495
0,478
0
0
0,05
1,08
1,00
Fondant calcaire ajouté pour 1,00 .
Minerais de Co sberg.
(1er rang.)
1,05
Dans le district de Danemora , la fonte est af-
finée par la méthode wallonne, qui a disparu depuis longtemps du pays où elle paraît avoir pris naissance , et qui n'est plus guère pratiquée
aujourd'hui que dans quelques petites forges du Maine, de la Bretagne et de l'Eiffel. Cette méthode est caractérisée par l'emploi simultané de deux feux : l'un pour l'affinage de la fonte, l'autre pour l'étirage de la pièce de fer brut; là comme ailleurs, cette méthode exige une grande quantité bien qu'elle y soit appliquée à des fontes plus faciles à affiner que toutes celles que combustible' j'ai vu traiter ailleurs. On consomme ordinairement pour raffinage dans le groupe de Dauemora, 2,90 de charbon de bois pour 1,00 de fer forgé obtenu. Les forges dans lesquelles se fabriquent les fers à acier de quatrième et de cinquième rang affinent généralement la fonte, au moyen d'un seul feu qui sert à la fois pour l'affinage proprement dit et pour l'étirage. Cette méthode qui est très-dominante en Suède, ressemble par ce caractère général à celle qui est généralement suivie en France et sur la plus grande partie du continent. Dans ses détails elle se rapproche beaucoup de celle que j'ai vu pratiquer en Pologne, en Silésie, dans de
la partie orientale du Ha rtz, etc. Toutefois, les soins
particuliers qu'on donne à l'affinage et au martelage, entraînent une consommation de charbon
Tentatives inAinsi que je l'ai dit précédemment, ce sont les fructueuses faile erais de troisième pour suppléer a forges alimentées par les min rang qui se sont particulièrement engagées dans l'infériorité; ; du la voie des expériences, et qui ont tenté avec lemineraL plus de persévérance d'accroître , par l'influence des méthodes de travail, la valeur commerciale de leurs fers. Ce sont elles , en effet,, qui étaient le mieux en position de demander à la métallurgie les moyens d'atteindre la qualité du fer de Danemora. Les tentatives faites dans cette direçtion , et qui depuis huit à dix ans ont le plus préoccupé en Suède l'attention publique, sont celles qui ont été poursuivies par les habiles propriétaires des forges de Lesjiiforss. Ces recherches .ont eu surtout pour résultat d'introduire dans la pratique régulière d'un certain nombre de forges, la méthodeir affinage suivie dans les forges au charbon de bois de Bagbarrow , Sparlibridge, etc. (Lan-
cashire), que j'ai signalées (Ana.:fies rnines.,,t.111, p. 6o6)au premier rang des quatre groupes de forges anglaises qui fournissent aux aciéries de GrandeBretagne de bons fers à acier. La méthode du Lan-
cashire n'est en définitive qu'une variété de la méthode wallonne, elle est même à peu près identique avec celle qu'on suivait dans le pays walloiLà la fin du siècle dernier. La tonte est affinée dans un premier foyer au charbon de bois;
et les lopins de fer brut sontyéehauffés pour l'é