Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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COMPOSITION OilIiVIIQUE

-

Talc de..Rhode-Island. Oxygène. .

3t,e8

32,079 12,260

Protoxyde de fer. Eau

4,Ë3

4,294

Silice. Magnésie.

61,15 .

3i5 probablement à ce que la calcination n'a pas été DE QUELQUES M/INÉRAUX.

de la Magnésie qui, à une première précipitation par l'ammoniaque, est toujours entraînée avec l'oxyde de fer, ou peut-être même un peu de silice restée en suspension dans la liqueur après l'attaque par le carbonate alcalin. Voici .les résultatst.ii Ont été obtenus.

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(0'87

996 -Jusqu'à présent les diverses...analyses de talc

qu'on a faites diffèrent surtout par la teneur en eau; on pourrait penser d'après cela que cette_substance est fortement hygrométrique; mais il est facile de reconnaître qu'il, n'en est rien, car, en laissant dessécher-le talc deShode-Island à too°, ou dans le vide sous la machine pneumatique, on n'a observé que des pertes insignifiantes, et seulement delnelques,Milliemes. oontrrie cela a lieu pour tous les ininéraux..,De:;-phis, .après l'avoir calciné, on l'a mis pendant plusieurs jours dans de l'eau qu'on a même fuit bouillir, et., l'ayant laissé sécher .pendant quelque temps., par une simple évaporation à l'air librifeon a trouvé dans cette expérience qu'il n'avait ,pas absorbé la plus légère quantité d'eau, et que son poids n'avait pax varié. Il est clone bien certain,i.d'après ce qui pré-

cède, que l'eau qui est entrée dans la composition du talc est de l'eau de combinaison. Si maintenant les.analyses présentent des différences notables dans les quantités d'eau cela tient

forte ; car il et facile de constater que le talc supporte une chaleur rouge, même prolongée, et ne

perd que qn,elqiies millièmes de son eau ; de même que les hydrosilicates de magnésie qu'on trouve dans la nature, il la retient avec beaucoup de force, et il ne m'a pas été possible de la chasser complétement à la chaleur de la lampe à alcool il était nécessaire d'avoir recours à un bon feu de charbon dans un ,fourneau de calcination. En le chauffant à la lampe d'émailleur dans un tube de verre fort, on s'est, du reste , assuré qu'il ne se dégage que de l'eau, et que cette eau n'exereepas de réaction acide. Quelques expériences, ayant pour but de re-

chercher quelle est là perte du talc au feu, ont donné, pour le talc lamelleux vert et argenté dé 4,--roo; pour un schiste talqueux Vert de Greiner (Tyrol) 5,700; ce dernier, il est Vrai, n'était pas pur, et, après calcination, on potiVait y observer de petits points verts qui paraissaient appartenir à de la chlorite; il résulte donc des expériences qui précèdent que le talc contient 4,5 à 5 p. oio d'eau de combinaison. Si on cherche à représenter par une formule la composition chimique du talc de Rhode-Island, qui, sauf la teneur en eau , paraît être identique à tous les talcs dont les analyses sont données dans les traités de minéralogie, on trouve que la formule .

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2Si4 Mg' -1- 311414,

conduit à des résultats assez approchés; car on a :