Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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RECHERCHÉS SUÉ LA CONSTITUTION

plans dé division par couches deviennent déjà de moins en moins distinctes. En même temps pendant que la gangue de la partie. argentifère contient beaucoup de sulfatode baryte et de spath calcaire, celle des minerais "de cuivre de la mine ci-devant citée du /?incoii 'se compose presque exclusivement de quartz, de fer spéculaire, d'amphibole asbestoïde et d'argile. On remarque aussi que tout le quartz hyalin cristallisé de cette montagne est en prismes terminés par des pyramides à trois faces, et jamais à six faces, et que la pyrite Cuivreuse qui constitue la principale richesse de ce filon prend la forme de tétraèdres irréguliers au contact du quartz hyalin cristallisé, tandis qu'elle reste toujours amorphe loin de ce .contact. Je n'ai pas besoin d'ajouter que cette pr rite dégénère ordinairement en pyrite ordinaire dont la présence annonce ordinairement l'épuise ment de la richesse minérale du filon. Je passerai sous silence un grand nombre d'au-

tres filons rie cuivre qu'on exploite ou qu'on avait exploités vers la partie inférieure de cette mon-tagne, là où on touche aux roches soulevantes. Il y en a qui avaient produit de très-grandes richesses en minerais pyriteux. J'en ai vu un, -dans là mine de Agua Amarina, qui donna en bien peri.de temps plus de 20.000 quintaux de minerai ayant une teneur de 20 à 22 p. o/o, et malgré cela les frais d'exp1oita lion et de transport étant énormes, le propriétaire de cette mine n'a pas trouvé de bénéfice à l'exploiter, et il cherchait à la vendre.

On m'a montré aussi, au milieu de ces 'filons

Cuivreux, quelques:tins qu'on avait exploités pour or, et surtout un, connu sous le -iibm de la Mina

GÉOLOGIÜE DU CHILI.'

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de 7Izo8Zie , qui" produit en même temps du ci-

nabre terreux et du cuivre gris mercuriel. Redescendons maintenant dans la belle vallée de Potrero Grande, et continuons notre voyage vers la ligne des faites. Je rapporterai ici l'extrait des notes que j'ai, prises dans une excursion que j'ai faite dans ces Cordillères en mars 1843. Je suis parti le. 2 r mars de la ferme de Las Arno- L _as untag, lanas,,.située à t.o85 mètres au-dessus du niveau =êtes": des de là mer. A 3 heures de marche dé cette ferme, on arrive à l'endroit nommé'LasJuntas, où se trouve le confluent de trois rivières; rio de la jorquera , rio Pulido et rio Manflas, qui se réunissent pour en former une Seule, qui depuis ce point porte le nom du rio de Copiapô. De ces trois riières celle de Manflas descend du Sud et n'apporte de l'eau que dans les années où il tombe une ou deux pluies en hiver : ce qui n'arrive que tousries huit à dix ans.

Les deux autres,celle du milieu ou rio Pulido, qui descend de l'Est, et le rio Jorcluera, qui descend du Nord , ne manquent jamais d'eau, et à leur confluent on Voit plus d'eau qu'il n'y en a dans tout le reste du cours de la rivière de Co-

prapo.

Les roches y sorit'encore les mêmes que celles de la vallée. de Potrero Grande; on remarque seulement parmi.. les porphyres de la partie inférieure

quelques belles variétés de porphyres amygdaloïdes et d'autres renfermant des rognons d'un silicate compacte vert de composition inconnue. Leconfluent de ces trois ri vières Se trouve à la hauteur de 1.202 mètresati-deSsusdu niveau de la nier. Ce point correspond, dans la géographie physique du Chili, à des points analogues sous d'autres lati-

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