Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

398 Terrain rosai-

lifère fle la mon-

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RECHERCHES SUE LA CONSTITUTION

Ce terrain repose évidemment sur la masse

lagnedadantlas. granitique dont je viens de signaler la situation en, allant de las J tintas à el ruerte. Les premières couches qui recouvrent ce granite sont porphyriques. Il est impossible de déterminer leur épais-

seur à cause de la grande irrégularité qui existe dans tout ce terrain au voisinage de la roche soulevante. il suffit de dire qu'a une centaine de mètres au-dessus du fond de la vallée, en mon-

tant par un ravin qui, à partir de el Fuerte, se dirige au nord, on arrive aux couches calcaires,

qui dans cet endroit paraissent avoir subi des failles et glissements, et ne se trouvent pas en stratification concordante avec les porphyres. Ces couches calcaires sont formées d'un calcaire compacte argileux, d'un gris obscur, à cassure plane ou demiconchoïde, traversé par des veinules spathiques blanches très-minces et irrégulières. On a trouvé ce calcaire composé de Carbonate de chaux de magnésie.. . Argile attaquat,le par les acides. Argile inattaquable. . ,

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0,540 0,007 0,080 0,374" 1,001

Les couches de ce .calcaire sont bien régulières, leurs plans de division nets et unis; leur épaisseur varie de 2 Ù 8 décimètres. On n'y trouve pas

encore la moindre trace de restes organiques; mais, à une hauteur d'environ 250 mètres au-

dessus du fond de la vallée, on arrive à la partie fossilifère de la montagne, qui a encore plus de uoo mètres de puissance jusqu'au sommet de la montagne. Cette partie fossilifère consiste en une série de couches marneuses de deux espèces, dont

GÉOLOGIQUE DU CHILI.

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les unes sont solides plus ou moins siliceuses, quellues-unes 'entièrement composées de débris organiques marins, parmi lesquels- prédominent les térébratules, les peignes et les gryphées; les autres sont tendres, sableuses, se délitent à l'air et ,

se réduisent en sable et poussière, laissant se dégager les fossiles intacts et padiitement bien conservés. Ces couches des deux espèces, variables quant à leur épaisseur, qui est ordinairement de6 à 8 décimètres, mais toujours bien régulières et en stra-

tification concordante lés unes avec les autres, alternent et se répètent un grand nombre de fois, sans qu'on aperçoive des modifications notables dans .leurs caractère minéralogiques. Les couches solides forment des rangées d'escarpements pres-

que verticaux; les couches tendres forment au contraire des pentes douces et couvrent de leurs sables et 'coquillages la surface de la montagne, ne laissant entrevoir de loin que les arêtes bien alignées 'et presque horizontales des premières couches; de sorte qu'en regardant de loin cette montagne, du côté du Sud, on la voit d'une blariChe.tir jaunâtre et présentant comme des gradin ou escaliers bien réguliers, dont les échelons se trouvent séparés par des pentes plus douces couvertes de sable. L'aspect sec de la montagne, sa couleur blanc jaunâtre, sa stratification régulière formée de bandes qui sont ordinairement plus minces , moins contournées et mieux alignées que Ie couches de porphyres, voilà les caractères au moyen desquels un géologue peut reconnaître le terrain fossilifère des Arides, même de très-loin, à de très-grandes distances et au sommet de très-hautes montagnes. En effet, toutes les montagnes de ce terrain lossi-