Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION
GÉOLOGIQUE IDU CHIL
qui ne constituent que des bandes allongées de 2 à 3 lieues de largeur, interrompues par des rochers
est arrondie, couverte de détritus feldspathiques anguleux ; le granite est à gros grains et à quatre éléments (quartz, feldspath, amphibole et mica) traversé par des veines et filons feldspathiques ou quartzeux compactes. A une demi-lieue de la Iglesia Colorada , on voit descendre du côté sud et dans la direction
préexistants et situés aux embouchures des valveée lu Rio
Pnlido.
lées transversales de ce système. On trouve au pied de la montagne de Manflas, dans la vallée. du Rio Pulido , des habitations et des jardins, qui, malgré la hauteur de .400 mè-
tres .à laquelle ils se trouvent élevés, produisent d'excellents fruits de même qualité que ceux de Potrero Grande.
Après avoir passé la nuit dans cet endroit., eomme Punta Ulpeadora je repartis le 22 .mars
par la vallée du Rio Pulido , en me dirigeant vers les Cordillères. cana vallée monte dans la direction .S.200E. au milieu des rochers appartenant..au système- inférieur de porphyres bigarrés. Chernin-faisant , on voit partout des ruines d'an-
ciennes habitations d'Indiens ,et des restes de troncs d'arbres, d'abga.'Y'rebe (prosopis siliquastrum), de ces beaux arbres dont le fruit leur servait d'aliment, et avec lequel ils préparaient une boisson alcoolique. Quaquesdébris d'anciens fours A manche et des: tas de scories pâteuses mal fondues
font voir la cause de la destruction de toute a vébétation de cette vallée. A. trois lieuesde la Punta Ulpeadora , on arrive Troisième percernent du ter à l'endroit nomme:Tglesia Colorada, où la vallée rain stratifié par les ,granite,.
se rétrécit brusquement et tourne à lest. Ici
on voit pour la. troisième fois les: masses granitiques qui soulèvent :et accidentent le terrain stratifié , et dont l'apparition, détermine toujours un changement notable dans la direction, des rivières et la configuration des montagnes Ces masses prennent ici: plus dextensioa que celles du Rio Manflas et de la Puerta. Leur surface
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N.2o°0. unprofôncl ravin, le Rio Mostasal, et à peu
près à une lieue plus loin du même côté que le précédent , se joint le Rio del Potro , dont la vallée se trouve plus évasée et plus riche en eau, en bois et en pâturages, que la vallée du Rio Pulido. En continuant toujours à cheminer par cette dernière, on remarque que, dès qu'on dépasse les montagnes granitiques, elle change encore une fois de direction, fait un détour vers le N.E. et s'élargit considérablement. Ici, on voit encore quelques morceaux de terrains cultivés et semés de blés; diverses rivières ou plutôt ruisseaux, le rio de Ramadilla et le rio de Ramada, qui descendent du côté de l'est, et à peu près à 5 ou 6 lieues au delà
le dernier détour que fait la rivière , on arrive à Mularieco , qui est le dernier endroit cultivable dans cette vallée.
La chaumière de Mularieco qui n'est habitée
f_e dernif r en-
cuitivabie que pendant la saison d'été, se trouve à 2.373. &rot et LI dernière ha. mètres au-dessus du niveau de la mer. On peut bitation de ce côté admettre cette hauteur pour limite de la partie des Andes. cultivable du système des Andes , à la latitude de 28 à 3o°. J'ai encore vu à Mularieco une belle
récolte de froment, mais le maïs et les haricots y étaient entièrement noircis par les gelées qui étaient arrivées quelques jours auparavant, quoiqu'on lût encore au plus fort de la saison d'été. Le 23 du mois de mars, à sept heures du Mâtât,
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