Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION
Brèches porphyriques stratifiées ordinaires , faisant partie do groupe des porphyres bigarrés.
Porphyres bigarrés alternant avec les roches précédentes et renfermant des porphyres à noyaux de jaspe de calcédoine, de zéolites , etc.
A deux lieues du rétrécissement de là -vallée de Cachito , on arrive au confluent du Rio Turbio
qui descend de l'est , et qui depuis cet endroit coule dans la direction N.O. La vallée, depuis ce confluent, prend le nom de la vallée du Rio Turbio , et on n'y véit pas encore d'arbres ni d'arbrisseaux. A six lieues plus loin, on arrive au confluent du
- Rio Figueroa. Dans ce trajet, on voit des couches
presque horizontales de porphyres bigarrés alternant avec des gros bancs de 15 à 20 mètres de puissance, de brèches à gros fragments porphyriques, et au-dessus de ce groupe de rochers, qui ne pré.
sentent à l'extérieur que des couleurs noires ou brunâtres foncées, on voit les mêmes porphyres et conglomérats rouges que nous avons laissés de
l'autre côté de la vallée de Cachito , et qui forment ici un système de strates réguliers, minces (de i à 5 décimètres d'épaisseur) , d'un parallélisme presque parfait, reposant en stratification concordante les uns sur les autres. En même temps, tout ce terrain se trouve coupé par des filons pier-
reux porphyriques ou compactes noirs, et la stratification plonge légèrement à l'ouest. Le Rio de Figueroa descend du N. E., et continue sa course vers le S. O., donnant son nom à la vallée principale, par laquelle passe le chemin.
GÉOLOGIQUE, DU CHILI:
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Dans cette direction , elle arrive à six lieues depuis son confluent à la ferme de Jorquera, qui est le premier et presque le seul endroit habité dans toute la vallée, depuis le sommet des Cordillères
jusqu'à las Juritas. C'est pourquoi cette longue vallée, qui depuis son commencement prend les noms de Rio del Pan, Rio del Cachito , Rio Turbio et Rio Figueroa , est connue sous le nom général de Rio Jorquera. Dans son cours, cette vallée coupe le système des terrains des Andes d'abord de S.E. au N.O., et puis de N.E. au S.O. Il faut que je dise que, d'après les renseigne-
ments que j'ai recueillis, il y a un chemin qui, depuis le confluent du Rio Figueroa , monte par la vallée de ce Rio jusqu'à le montagne de soufre (Cerro de Azufre), la même dont j'ai déjà eu l'occasion de parler, en indiquant le chemin qui traverse le désert d'Atacama en passant par la Que-
brada de Paypote. je crois qu'un géologue qui visiterait ces pays devrait tâcher de faire une excursion par le Rio Figueroa au Cerro de Azufre et que ce voyage lui donnerait une coupe de terrains très-intéressante sous tous les rapports. C'est à peu près à quatre lieues des maisons de Terrain fossili-
I a ferme de Jorquera, -qu'on voit descendre du eft côté du sud un profond ravin nommé Quebrada celui de IVIanflas.
del Carricito, dans lequel on voit des couches du même terrain fossilifère que nous avons examiné sur la montagne de Mandas. Ce terrain a ici tout à fait le même aspect et les mêmes caractères minéralogiques que celui de Manflas. Les couches sont parfaitement régulières, planes, divisées en strates de diverses épaisseurs, plongeant au N. O. sous un angle de 3o à. 400. Elles sont calcaires,