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Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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ItÉéFIERCUES Sue LA COItisT11.11110à

côté dé l'est , et elle.se trouve coupée

on

séparée

tes autres montagnes de tous côtés, excepté du côlê du nord , où -elle se rattache à un chaînon _de. montagnes qui la dominent. Deux profonds ravins descendent de la partie la plus élevée, et en même temps la plus riche du

plateau. L'un d'eux..se dirige au S.Q., et l'autre au S.S.E. Ces deux ravins, comme on le verra dans

la suite, correspoudent pour ainsi dire à deux principaux filons de la montagne.

A l'extrémité méridionale decelle-ci se trou vent deux hautes collines, l'une conique et l'autre ovale, qui par la i'egularité des couches dont elles se composent, et qui affleurent également de tous côtés , présentent des formes en limaçon lors-

qu'on les observe dtnhaut.de la montagne ce qui lait qu'on a l'habitude. de -les appeler montagnes à limacons ou caracole;s. Toute la montagne, depuis le point le plus élevé

du plateau cdu côté du nord (près de la mine la Gloria) jusqu'à son extrémité méridionale , où se trouvent les deux collines à limaçon, n'a que t.5oo

à 1.6o° mètres d'étendue , .et occupe en largeur un espace d'environ 800 mètres. C'est aussi l'espace dans lequel se trouvent comprises toutes les -mines d'argent de Chailarcillo..

Une large vallée du côté de l'ouest sépare ces mines d'une montagne plus élevée q ue celle de Cha-

fiareillo, et danslaquelle se trouvent es mines d'argent de Pajonales, et nue autre vallée du côté de l'ouest les sépare d'un groupe de montagnes dans peu près à 3:lieues -a,: sud-est '.de lesquelles

Chah:avalé; on exploite les ,Mines d'argent de Bandurrias. Enfin , au pied de l'extrémité sud de Chaiiarcilla commence ,1« grande travecia , ou .

AotddionÉ tin 435 plaine sablonneuse dont j'ai déjà eu l'occasion de parler. Décrivons maintenant la consti tution géologique

de cette montagne Tout le terrain de Chaùarcillo se compose de Terraio.Roches. roches calcaires,.._ compactes ou terreuses, plus ou

moins argileuses, _quelques-unes dolomitiques, d'autres ne contenant presque pas de traces de magnésie. On n'y voit pas de grès, ni de schistes proprement dits ; point de conglomérats ni de roches à structure cristalline. Tou te la montagne est formée de couches régulières, presque horizontales

ou légèrement inclinées à l'ouest en stratification

concordante. Tout, dans l'aspect de ce terrain, annonce une période de tranquillité et une continuité de causes agissantes. L'argile de ces roches se compose de deux parties distinctes, dont l'une est-une argile blanche, inattaquable par les acides, tandis que l'autre est un hydrosilicate d'alumine et de fer attaquable par les acides, dont la silice est soluble dans une solution de potasse. C'est surtout la proportion très-variable de cette dernière argile , qui fait valier l'aspect de la roche, sa compacité, sa cassure, et qui influe peut être sur la richesse des filons qui la traversent, La couleur grise; plus ou moins bleuâtre, qu'ont la plupart-de ces roches n'est pas due au bitume mais au silicate de protoxyde de fer qu'elles renferment. Aussi elles donnent des résidus blancs, lorsqu'on les fait bouillir avec l'acide muriatique. '

Je n'ai pas trouvé de débris organiques dans toute la partie de, là 7-montagne qui renferme les filons metallifètesi quoiqu'on en trouve, comme

je viens de dire, autant Sur. le chemin de l'est,