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Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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GÉOLOGIQUE DU CHILI.

RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION

dant, seidementde mines de Pasco, à cette époque de guerre et de mi-ère , on retire trois d'argent que n'en produisent toutes les mines du Chili, Le produit de cette mine dans les années de sa plm grande, prospérité n'a pas dépassé 20.00'0rm res

d'argent par an. Ses minerais sont' de vérita»es coleradoç c'està-dire, 'des mélanges, d'une ar,

gile ocracée rouge ou jaunâtre et de ,-Carbonates,

contenant du cidornre -et du chlôro-hintnure d'argent. On a trouvé, en outre, à peu près à ,

.

Go mètres de profondeur au-dessous .de l'entrée de la mine, (boca-mi na) , un min-,ral de calbonate de plomb, contenant 1 à 6 ff: o/o 'argent , dont l'argent l'arent se trouve à l'état illordre et (pie je n'ai jamais vu dans aucune ' autre Mine du .

San José.

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.

A la suite de la ColoradO viennent detiX-antres propriétés de mines, El Desel:ripeîio et la Bocona, séparées par un ravin qui coupe le filon et se dirige du , N. an S. Ces deux mines n'ont offert jusqu'à présent que peu de minerai et rien de reniai.quable. Vient enfin la dernière propriété dans ce filon

la mine de San Francisco, qui a été, il n'y a pas longtemps, diviVe en deux, San José et San Francisco. Cette mine Se trouve déjà à la partie la plus basse de !a montagne elle touche aux dernières couches de ces mantos pinlado7 res (C.) auxquels les trois premières doivent

toutes leurs richesses. On n'a trouvé (lu minerai chloro-bromuré que tout près de l'affleurement

a été ici aussi riche qu'aux affleurements de la Descubridora et clans d'autres mines plus éleVées.

Mais bientôt, le minerai, la gangue et la roche

449 encaissante changèrent de nature. La roche devint plus argileuse , plus compacte ; elle commença

par rétrécir le filon, puis elle le rejeta un peu à l'ouest, et le filon devint stérile. On descendit plus de

mètres sans voir la moindre trace d'argent puis on retrouva pour la seconde fois le même filon productif, riche en,a_is. ent , quoique ce 4o

dernier s'y montrât sous un' aspect tout à fait diffé-

rent et accompagné de minéraux dont on ne trouvait pas de traces dans la partié..supérieure. Ici,

la presque totalité de l'argent était à l'état métallique ou à l'état d'argent sulfuré, associé à de l'arsenic natif et à de l'argent arsénio-sulfuré. La loi du minerai dépassait encore 4 à 5 p. o/o; la gangue étai ttoujours calcaire, mais déjà mélangée de quartz

et ne contenant que peu d'hydrate de fer et de

sulfate de baryte. Ce minerai disparutdans la profondeur, etlefilon redevint stérile. Lorsque j'ai visité pour la seconde

fois cette mine, en 1842, on était alors à io6

mètres au-dessous de la surface, et à cette profondeur le filon était encore calcaire, marneux ; mais la partie métallifère qu'il renfermait ne ressemblait plus en rien aux minerais de Chafiarci Ho. Elle

se composait presque exclusivement de blende et de pyrite de fer, et la roche encaissante était porphyroïde , ne contenant, comme je l'ai déjà dit (Page 439), que Io p. o/o de carbonates, mélangés avec une argile en partie attaquable par les acides. On en retirait encore du minerai riche et en quantité considérable, mais seulement des travaux su-

périeurs, tandis que les travaux d'en bas, du fond de la mine, ne laissaient que peu de profit au propriétaire. Le point auquel on était arrivé à cette époque se trouvait, d'après mes mesures Tome IX, 1846. u9