Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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RECITEMITIDe STJE LA CONSU'rUTION

laissait couper eomme du fromage (suivant la mafière dont il s'exprimait), il emporta u n moteea u

de ce rocher à. Copiapo où ilr fut reconnu pour de plata-plO c'est-à-dire poirr de l'argent corné. Il offrit la moitié de sa mine,. qui, .depnis ce temps prit le nOrn de ht Descultdidara ik:Dou Miguel Gallo, m'Ides plus vieux mineurs de cette province, à qui le sort n'avait jamais étéprospère dans sa jeunesse. D'après l'arrangement qui eut lieu Gallo devait fournir l'argent nécessah'e pour l'exploitation, et le profit devait être partagé entre

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taux, parvinrent, dans moins de deux ans, à en extraire pour plus de 7oo.000 piastres d'argent. Enflés de leur prospérité, ils ne pensèrent qu'a en jouir, et pendant qu'ils dissipaient leur richesse à Copiapo , qui n'était à cette époque qu'un vitlaite

pauvre et mal peuplé, leur mine se trouva tout d'un coup épuisée, et quelques mois après ,. on a vu ces mêmes Peralta Bolados plus pauvres qu'ils

n'étaient avant leur découverte, ayant même perdu leurs ânes, dontils n'avaientplus: cru, avoir

lui. et Godoy. Le hasard voulut qu'on tornbat SUT la partie la plus riche du filon, et on commença,. dès les premiers jour de l'exploitation à extraire des valeurs.. considérables. Mais Godoy. comme

besoin.

tous ceux qui découvrent les, mines n'eut pas la patience d'attendre. Séduit par l'eSpéranceden découvrir d'autres meilleures, iivenditia Moitiéde la mine qui lui appartenait pour r4.000 piastres,

ayant passé dans, les mains d'hommes éclairés et industrieux, la production de l'argent augmenta de telle sorte qu'en 1833, on retira des usines de Copiapo près de ioo.000 marcs d'argent ,, dont

dissipa son argent et mourut pauvre._ La nouvelle de cette découverte attira bientôt à Chailarcillo une foule de mineurs- de tons côtés. Les premiers auxquels le sort se montra aussi favo-

les

rable qu'à Godoy, furent deux frères, nommés Peralta Bolados , propriétaires ein petit raiichee (chaumière) dans la vallée de Copiapo , et d'un troupeau d'ânes qui leur servaient à porter du bois à la ville ou aux usines, avec qu-oi ils pourvoyaient à- leur premières nécessités. Les deux frères trou'gèrent ce fameux bloc (bolon) de oà 8o qu biome de minerai excessivement riche, dont j'ai fait mei> 11

GÉOLOGIQUÉ DU- cnii.t.

tion (page 491) en parlant du manto de los Bo-, lados. L'extraction, le transport et le traitement de cette masse deminerai étaient tellementsimplesét facilesque ces pauvres gens,. quoique entièrement

Tel fut le sort de ceux qui avaient découvert les mines les plus riches de Chaiiareillo. Mais bientôt

la propriété de ces mines et leur exploitation

neuf dixièmes provenaient des mines de

Chailarcillo. Depuis ce temps, ces mines allèrent , un peu en déclinant jusqu'en 1838, où on tomba sur la grande richesse de la Colorada. Cela parvint à ranimer les efforts des entrepreneurs, et depnis cette époque,. ro mineurs environ 'travaillent incesamment à Chaûarcillo, et dausles mines les plus rapprochées de cette montagne. Voici le produit de ces mines dans les in premières années, tiré des documents officiels. On a exporté par les douanes de Copiapo , depuis 1832 jusqu'à rEl41 :

Produite