Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

466

6ÉOÉbbiOuE ijû 1L4e1

CHEttSeitttA

dé la côte. La longueur dela partie ovale de la vallée est égale à la largeur de la plaine d'en haut, et 011 voit aux deux extrémités de son grand arc deux rétrécissements (angosturas). Ces rétréVicoversales

cissements sont dus aux rochers qui descendent des deux côtés, et se trouvent sur le prolongement des deux chaînes de montagnes qui se dirigent du nord au sud , laissant entre elles l'espace occupé par la travecia. Le rétrécissement d'en .bas, c'est-à-dire celui de l'ouest, se trouve à l'endroit d'une ancienne digue naturelle qui retenait les eaux pendant l'époque de la formation de tout ce terrain dela trave.. cia ; et il n'y a rien qui puisse décider si cette époque est contemporaine de celle du terrain tertiaire de l'un ou de l'autre étage ; car les doubles étages

de la vallée peuvent aussi bien correspondre aux destructions partielles de cette digue qu'aux diverses époques du soulèvement de la côte. Je crois même que ce dernier n'a pas pu produire des effets très-considérablesà de grandes distances et de grandes hauteurs dans le système des Andes. La surface du terrain de la travecia se trouve à plus de 600 mètres au-dessus de là surface des plaines tertiaires de la côte ; celles-ci sont de formation marine et contiennent des couches fossilifères calcaires, tandis que celles de la travecia se composent de sables et graviers, mélangés d'énormes blocs roulés, déposés par les torrents des Cordillères, et on n'y trouve pas de débris organiques, de marnes ni de caleaires marneux. Lé département dont le eilef7lien est Vallenar, s'étend de las Lotnitas au CêtPo 'de la Ventura , dans la direction du méridien -(environ 50 lieues de longueur) et de la ligne des faites jusqu'à Ta-

tara (qui est une rerine'Située à 5 lieues à l'ouest de Val lenar) , dans la direetion- de l'est à l'ouest. La ville compte environ 3.ôno habitants ; c'est ici la résidence des principaux propriétaires des mines.

°n'y -voit deux ateliers d'amalgamation, deux trapiches-OU moulins à moudre les minerais, une

école de lot) enfants soutenus aux frais de la ville, etc. Il y a peu de commerce, peu d'agriculture : et le bien-être des habitants dépend presque exclusivement du sort des mines. Dans le temps, ce département en composait, avec celui de la côte (dont le chef-lieu est Freyrina) , un seul, nommé département du Huasco , dans lequel on comptait au commencement de ce siècle (vers l'an 1806) g mines d'or, 3o de cuivre et 3 d'argent en exploitation. Mais les mines d'or et de cuivre se trouvant rapprochées de la côte, la ville de Vallenar participait peu à leur richesse. Sa prospérité ne date que de 1811 , époque à la-

quelle on découvrit les mines d'argent de Agua Amarga et de Tunas Ces mines ayant d'abord produit des quantités considérables d'argent, la ville de Vallenar était alors aussi florissante que l'est actuellement celle de Copiapo. Mais cette époque fut de peu de durée, et se termina, vers l'année 1822 , par l'épuisement et l'abandon presque complet des travaux. Voici le chemin à prendre pour continuer le Continuation du voyage le voyage dans le but d'examiner les terrains situes, de la liguelondug en voisinage de la ligue du premier contact de contact.

deux terrains. On commence à remonter la vallée du Huasco, et, à trois lieues de la ville, on rencontre un terrain tout à fait analogue à celui que nous avons vu

à trois lieues de Copiapo en face de Ladrillos et