Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

RECHERCHES SUR LA CONSTITTMON 474 leurs formes , leurs couleurs et dans leur élévation au-dessus des autres, sont celles qui de préférence méritent l'attention des mineurs. Passons maintenant à la description des roches qui entrent dans la composition de cette montagne. Boches.

J'ai déjà dit que le fond de la vallée sur laquelle s'élève la montagne est en granite. La roche

qui constitue cette vallée et qui s'étend jusqu'au pied même de la montagne est une diorite composée de feldspath blanc et d'amphibole vert. C'est la même roche qui constitue la majeure partie de Étagr.

montagnes , située à l'ouest de Agua Amarga et qui s'étend jusqu'à la mer. (A) Les remières assises qui s'appuient sur ces granites sont composées de roches compactes, ressemblant aux roches euritiques, ou feldspathiques

compactes , mais qui se trouvent imprégnées de carbonate de chaux. Un échantillon pris dans la mine de Anis (mine située au pied de la montagne) donna to p. o/o de carbonate de chaux non magnésien et environ 85 p. o/o d'une argile, dentièrement inattaquable par les acides forts. C'est une roche grise, jaunâtre, à fissures planes, dendritiques, et àcassure ciroïde, inégale. Elle descend à plus de 4o mètres de profondeur dans une mine

située au pied de la montagne (mine de Anis), et P' conséquent beaucoup au-dessous de la suifice .des granites de la vallée. Ce qui fait voir que le gramte, au lieu de plonger immédiatement audessous des premières roches stratifiées qui se montrent au pied de la montagne , sort au jour presque verticalement, c'est-à-dire que son plan de contact avec le terrain stratifié doit être presque vertical. Cela se voit très-souvent à là jonction des roches soulevantes et des roches soulevées dans

GÉOLOGIQUE nu cniu.

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le système des Andes; et nous aurons à faire la même

observation maintes fois , en signalant des coupes de terrains où le contact des granites et des roches stratifiés , se voit à découvert sur de grands escarpements (par exemple à la montagne de San Graviel dans la vallée de Maypo, page 32, et Pl. I, fig. 6). Cette considération,jecrois,ne sera pas sans quelque

intérêt pour les propriétaires des mines situées près dudit contact des granites ; car si la roche granitique plongeait sous les roches soulevées comme le représentent souvent les coupes théoriques des terrains, il y aurait des motifs à se méfier de l'importance .des mines d'argent situées vers la limite des terrains secondaires, attendu , que les filous d'argent en entrant dans ces derniers, chan-: geraieut indubitablement de nature. An,dessus de ces roches compactes , peu

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calcaires et à peu près à mi-côte de la montagne, apparat une couche porphyrique, dont la masse est d'un gris noirâtre, parsemée de tout petits cristaux feldspathiques blancs et d'autres, pro-

bablement d'amphibole noire. Cette roche change entièrement la nature des filons et on en voit un sur le chemin qui conduit à la mine de Huerta

qui en traversant cette couche ne renferme que des minerais de fer obgiste , micacé , dont on ne trouve pas la moindre trace dans les filons argentifères de la même montagne.

Au-dessus de cette couche porphyrique vient une suite de couches calcaires compactes,

plus ou moins argileuses , non magnésiennes , de

diverses nuances; tantôt d'un gris jaunâtre ou blanchâtre , tantôt d'un gris obscur bleuâtre. L'ensemble de ces couches calcaires a plus de cent mètres de puissance, et elles ne diffèrent les mies

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