Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION 5o6 souleva. Cette hypothèse nous expliquerait pourquoi on ne trouve ces trois espèces minérales
qu'a la partie supérieure des filons et au-dessus des autres minerais d'argent.
Outre les deux filons que je viens de décrire, on en a découvert" beaucoup d'autres dans la même montagne : seulement, la surface de la montagne les étant couverte d'une couche de terre végétale, difficiles à faire, et l'exrecherches des mines sont ploitation même de celles où on a trouvé de l'argent, ne fait pas de progrès. En partant de ces mines dans la direction N.-E. Terrain de porphyres bigarrés. on redescend en quatre heures de temps dans la
vallée d'Elqui , et dans. Ce trajet on a l'occasion d'examiner toutes les roches qui entrent dans la
composition du terrain stratifié de los Algodon es, qui est identique, comme je viens de le dire avec le terrain d'Arqueros (1). On doit
surtout s'arrêter aux escarpements qui se montrent à l'endroit où le Chemin commence à descendre du côté de fluallihuayea et qui présentent une. Coupe de ce terrain sur une épaisseur de Zioo à 5oOrmètres. On y voit des porphyres et brèches porphyriques alternant avec quelques roches compactes qui paraissent être de la même substance que la pâte des porphyres. On y retrouve le même porphyre rouge, on plutôt d'un brun violacé, dont leS cristaux devenant extrêmenietit petits, irréguliers, terreux, donnent à la roche l'aspect d'un grès rouge. La pâte des de ces porphyres forme aussi des assises à part, mècouches compactes, très-régulières, de i à 2 aux (1) Je n'ai pas trouvé à los Algodones cette couche des porintercalée au milieu hyppurites , qui se trouve phyres à Arqueras.
eeii6'èl«Érn ditta. tres
5°7 alternent avec des lits et strates
Minces aussi réguliers ,que lés couches de grès
rouge porphyroïde dont je viens,de parler, et n'ayant souvent que '8 à 10 lignes d'épaisseei
Enfin, au milieu de toutes ces roches de diverses nuances de rouge, de violet et de noir, on aperçoit des bancs de brèches porphyriques, à pâte porpliy rique, bigarrées de toutes sortes de couleurs et de
nuances. Il serait long, et probablement inutile d'énumérer leS"diverses variétés de roches qui entrent dans la composition de ce terrain : on ne remarque aU-J-. cune règle fixe et rien d'important dans la manière dont elles se succèdent les 'unes aux autres. Les mêmeSl'oches se répètent mille fois et à chaque étage, en gardant presque toujours uttparallélisme
presque parfait.. :On remarque seulement qu'au milieu de ce système de couches parallèles, il yi en a qui se plient en forine de Z et d'autres qui paraissent se trouver en stratification discordante avec le reste du système. Cependant, comme on ne voit au milieu, de ces anomalies locales aucune
roche nouvelle, et toujours la même répétition de porphyres, roches compactes et brèches por-
phyriques, on .est fondé à admettre que toutes les roches stratifiées de los Algodones appartiennent à
la même époque et au même terrain que celles d'Arqueros.
Lorsqu'on s'arrête au sommet -de ces escarpements, et qu'avant de descendrede ce plateau, qui se prolonge jusqu'au* mines de los Algodones , jette un coup d'oeil sur lés montagnes environnantes; on voit dés escarpements semblables à ceux que nous venons de décrire, se dessiner de tous
côtés, formant Une espèce d'ellipse allongée dans
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