Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION

le sens de la vallée d'Elqrti.' Du centre de cette ellipse on voit surgir des masses granitiques dans lesquelles se trouve creusée cette belle vallée. Ces niasses granitiques sont composées de la même diorite qui plonge sous le terrain stratifié dans la Quebrada de Santa Gracia et dans celle del Arrayan du côté de la mer ; c'est la roche soulevante qui perce pour la première fois le terrain, de porphyres bigarrés. granitiques Premier per- La facilité avec laquelle ces roches formation de la di' ter-se clésagrégent a donné lieu par "mentaé rain str n'est que la conbelle et large vallée d'Elqui ,sui les granites. tinuation de celle de Coquimbo. On doit ajouter que cette dernière garde sa largeur depuis la mer jusqu'à la ligne du contact de deux terrains près de la Calera ; en touchant cette ligne, elle est obligée de faire un petit détour et se restreint de manière que, dans tout le trajet où elle coupe le terrain stratifié, elle prend l'aspect l'un ravin aux parois presque verticales. En arrivant ensuite aux

diorites de Huallihuayca que je viens de citer,

elle s'élargit de nouveau, recouvre sa forme évasée, et c'est ici que se trouvent lès villages de Tambo de Villa Vicuiia , de San Isidro , de la Diaguita avec leurs vignes, leurs énormes figuiers , leurs

beaux jardins et leurs prairies couvertes de luzerne. Cette belle végétation se trouve à 56o mètres au-dessus du niveau de la mer. Les granites de cette partie de la vallée ne s'étendent que sur une longueur de 4 à 5 lieues. Là où

ils disparaissent sous le terrain stratifié, la vallée se rétrécit de nouveau, et bientôt on arrive à l'endroit

où le Rio Claro, qui est un beau torrent d'eau

claire et limpide, se réunit au RiaTurbio, remarquable par le contraste que présentent ses eaux

GEOLOGIQUE nu CHILI..

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troubles et blanchâtres avec les premières. De la, jonction de ces deux rivières résulte la rivière de Coquimbo. Je renverrai pour tout ce que je pourrais dire sur la géologie de cet endroit, à une notice insérée dans lesAnnales des Mines, 3e série, t. XVIII, p. 59. Je rappellerai seulement que, dans une ruasse de montagnes qui séparent les vallées des deux rivières

l'une de l'autre, on rencontre au milieu de ce même terrain de porphyres bigarrés qui forme la partie essentielle -.du terrain secondaire des Andes, un terrain fossilifère tout à fait semblable à celui que nous avons vu à Manflas, Chaîiarcillo et Agua Amarga. Ce terrain fossilifère se trouve à une hauteur de 88o à goo mètres au-dessus du niveau de la mer et constitue une partie de la montagne nommée Cerro de las Tres Cruces. Il se compose de plusieurs couches de grès rouge et de grès blanc qui alternent 'avec des couches d'un calcaire argileux ou sablonneux contenant beaucoup de

fossiles, notamment:des peignes, des térébratules , des fragments d'ammonites, des nautiles, des spirifers, etc. ). On y retrouve les mêmes fos-

que nous avons déjà rencontrés à la montagne de Manflas, et que nous retrouverons encore dans la cordillère de Doib Ana. L'ensemble de ce terrain fossilifère a tout au plus 4o mètres d'épaisseur; ses couches se trouvent fortement redressées (1) En général les peignes et les nautiles se trouvent dans les couches inférieures, et les térébra tales , les spirifers , quelques espèces d'huîtres plissées, quelques bivalves., etc. ( tous ces coquillages que j'envoie avec ce mémoire, et que j'ai trouvés dans une seconde visite que j'ai

faite à cette montagne en t844), viennent des couches supérieures.