Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)

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RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION

sous un angle de 45 à 5o0 avec l'horizontale et plongent à l'ouest ; elles s'appuient Contré les montagnes granitiques du côté des Cordillères et se trouvent recouvertes par desToches compactes

ou arénacées rouges, qui passent, dans la partie haute de la montagne, à des porphyres stratifiés identiques à ceux qui constituent les montagnes de los Algodones, d'Arqueros, etc. (t). Les couches fossilifères .affleurent sur la pente sud-ouest de la montagne près du fond de la , se montrent sur une longueur de 200 à 3oo mètres en remontant la côte, et changent de nature à mesure qu'elles s'approchent du sommet de la montagne. Là elles subissent une métamorphose complète dans leurs caractères géologiques et minéralogiques. Les fossiles disparaissent entièrement : au lieu de calcaires argileux, on voit des roches compactes, homogènes, quelquefois schistoïdes, de nature inconnue; au lieu de grès à cailloux quartzeux, semblable au grès des Vosges,

on ne rencontre plus quades porphyres rouges, contenant du quartz vitreux et se fendillant en tous sens (2).

En renvoyant maintenant à tout ce que j'ai dit Lorsque, en 1838, je visitai pour la première fois cette

montagne, je ne connaissais pas encore l'ensemble des terrains du système des Andes el le rôle que les porphyres stratifiés jouent dans ce système. C'est pourquoi je prenais souvent ces derniers pour des roches subordonnées aux masses soulevantes.

Ce passage du grès au porphyre, que j'ai déjà remarqué dans plusieurs localités, pourrait peut-être jeter quelque lumière sur la formation de certains porphyres qui se trouvent en si grande abondance dans le terrain stratifié du système des Andes, dans lequel les grès sont si rares.

GÉOLOGIQUE, pu quni.

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dans la notice précitée, par rapport aux terrains qui se trouvent sur le prolongement des couches fossilifères de las Tres Cruces, au sud et au nord de cette montagne, je vais poursuivre la description du système des Andes en continuant mon voyage par la vallée de Rio Turbio. Second perceCette vallée, qui se dirige du nord au sud, a anireant fidéu terrain

été formée par la désagrégation des masses gram-

tiques qui percent pour la seconde fois ici le terrain granites.

secondaire stratifié. Ces masses sortent au jour à une lieue de,Ribadavia.et s'allongent dans la direction du méridien magnétique. On y trouve dç très-belles variétés de granite composé de feldspatl

orthose rose ou blanc, de quartz laiteux et de mica. On les voit, à deux lieues et demie de Ribadavia, se divisant en prismes verticaux de dimenfions colossales de plus de 100 mètres de hauteur. Près de cet endroit on rencontre un granite dans

lequel tout le mica se trouve en petits cristaux très-réguliers formant des prismes hexaèdres. Il faut que je dise qu'à l'entrée dans le Rio Turbio , du côté de Ribadavia, se trouve un rétrécisse-

ment de la vallée, produit par un chaînon de roches porphyriques dures qui constituent le reste d'une ancienne digue. Derrière cette digue, du côté d'où vient le courant, On voit les restes d'un terrain de transport moderne de plus de 200 pieds d'épaisseur, dont la surface, tout à faithorizontale, indique le niveau auqueliélevaient les eaux ayant la destruction de la digue. C'est un lambeau du terrain de formation lacustre , dont j'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de parler dans le courant de mon voyage. A partir de cet endroit , on voit toute la rive gauche occupée par le granite, tandis que sur la

les