Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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GÉOLOGIQUE DU CHILI.
RECHERCHES SUR LÀ CONSTITUTION
ou vent de l'est vint me 'rappeler les gelées de nos hivers d'Europe. Ligne rles faîtes.
Hauteur.
A 8 heures du matin j'étais déjà sur le point culminant des Andes. La matinée était belle, le ciel pur, d'un bleu d'azur intense , le calme parfait. Je ne Sentis ni froid ni le moindre symptôme du mal que les gens du pays appellent Id.:puna:: quoique je passai plus de deux heures à parcourir les montagnes à. faire mes observations barométriques et à recueillir des échantillons de roches. Le baromètre placé sur la ligne de la séparation des eaux, à l'endroit par où passe le chernin. de San Juan, marquait A 8 heures et demie. .
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Le même jour et à la même heure à Coquimbo
0rn,4333
0'1,7595
therm.
70,4 200,5
Ce qui revient (en ajoutant à la hauteur barométrique de Coquinibo om,002i, pour la ramener à la hauteur barométrique observée au niveau de l'Océan) à 4.'747 mètres au-dessus du niveau de
la mer. Le psychromètre à la même heure marquait 6° ±o°,6. On voit, d'après cela, que le passage par les Andes dans ces Cordillères de Coquimbo est d'environ cent mètres plus élevé que le passage dans celles de Copiapo et de Portillo.
Toute la crête de la chaîne la plus élevée des
Andes était à cette époque complétement dégagée
de neiges, qui ne couvraient que leurs; pentes tournées au sud et les ravins. On ne voyait riiênie pas de neiges au sommet cle. quelques 'points culminants qui s'élevaient. à 3oo ou 400 mètres au-dessus du point dont je venais de déterminer la hauteur.
53.7
La grande différence qu'on remarque entre la constitution géologique de la crête des Andes de Coquimbo et celle des Cordillères de Copiapo, consiste en ce que, dans ces dernières, les granites percent le terrain porphyrique stratifié sur le dos de la chaîne , et constituent, par cela même, la partie centrale ou la partie la plus élevée du système , tandis qu'ici ce granite disparaît près de la ligne des faîtes des Cordillères, et c'est le terrain soulevé qui constitue la crête de Ce terrain stratifié de la ligne ces montagnes. tiè rem en t composé de porphyres des faîtes est en- Porphyresquartet de brèches porphyriquesrouges, qui sont tantôt tantôt micacés, tantôt contenant quartzifères , faîtes. en même temps du quartz et du mica, ou bien entièrement dépourvus de ces deux éléments. On pas, dans cette haute région du systèmene rencontre des Andes, de ces brèches à très-gros blocs qui sont si conimunes dans le et à gros fragments, la partie basse du système. Onmême terrain, dans ne voit ici que des brèches à tout petits fragments semblables à celles que nous avonsporphyriques, vues près de
-la ligne des faîtes dans les de Copiapo à l'endroit nommé el Pan.Cordillères En effet, si le groupe des porphyres et des brèches porphyriques rouges que nous avons signalés
dans la haute région de ces dernières, doivent former un étage à part dans le système de terrains stratifiés des Andes, je crois que les couches les plus élevées des Cordillères de Coquimbo doivent même étage, à la même époque appartenir au Voici les caractères des rochesgéologique. plus a bondantes qui composent le sommet les de ces 'cordillères, sur la ligne même de la séparation des eaux.
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